Chêne-liège
- Nom masculin singulier
Définition
- en botanique, chêne méditerranéen dont l'écorce fournit le liège
"chêne-liège" dans l'encyclopédie
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LIÈGE, botanique
- Écrit par Jacques DAUTA
- 841 mots
Elles forment le liège, matériau isolant et léger, extrait habituellement du revêtement d'arbres comme le chêne-liège, dont la couche de suber atteint 10 centimètres d'épaisseur.
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TELL ALGÉRIEN
- Écrit par André PRENANT
- 2 263 mots
Si, à l'ouest, les basses plaines d'Oranie connaissent une relative aridité (moins de 300 mm de précipitations annuelles) et une végétation naturelle fragile, les massifs constantinois qui reçoivent jusqu'à 2 mètres d'eau par an près de Collo, ont conservé un couvert forestier étendu (chêne-liège)
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CHÊNAIES
- Écrit par Marcel BOURNÉRIAS
- 20 209 mots
- 3 médias
Les chênes méditerranéens au sens large Le chêne-liège est celui qui exige le plus de chaleur : il se trouve dans la région méditerranéenne, et sur le littoral atlantique des landes de Gascogne au Portugal ; il est absolument calcifuge. Le chêne vert, qui a moins besoin de chaleur (espèce propé-méditerranéenne de Gaussen), étend son aire dans toute la région méditerranéenne, de l'Afrique du Nord à la France méridionale (et même occidentale).
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XÉROPHYTES
- Écrit par Jacques DAUTA
- 5 607 mots
- 2 médias
Une meilleure conservation de l'eau est obtenue, chez les xérophytes, par réduction de la transpiration : grâce au revêtement, soit cuticule épaissie (olivier, pin, lentisque), soit couche de suber (chêne-liège), soit pilosité abondante, protectrice (lavande) ; ou bien grâce aux feuilles réduites, petites (bruyères, acacias des déserts), et repliées (romarin), ou réduites à des épines (ajoncs), ou absentes (port « jonciforme » des calycotomes, des éphédras, où les tiges elles-mêmes sont vertes), ou à surface variable (oyat, fétuque, stipe et autres graminées à feuilles pliables en deux, en long, dans l'air sec) ; ou par réduction des pertes d'eau par les stomates, qui peuvent être moins nombreux, ou enfoncés dans des cryptes poilues (oléandre ou laurier-rose), ou protégés dans la feuille enroulée des graminées citées plus haut ; ou par chutes d'organes en saison sèche : rameaux (anabasis, calligonum) ou feuilles (exemple : les arbres à feuilles caduques de nos régions tempérées se comportant en hygrophytes l'été, en xérophytes l'hiver, saison physiologiquement sèche).
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VÉGÉTATION
- Écrit par Henri GAUSSEN
- 15 431 mots
- 1 média
Si le terrain est siliceux, la garrigue sera constituée de Lavandula staechas, ciste de Montpellier, bruyère en arbre ; le maquis de calycotome, salsepareille, arbousier, conduira au climax de chêne-liège. Dans le premier cas, on parle de la série progressive du chêne vert sur calcaire, dans le second, de celle du chêne-liège sur sol siliceux. Des séries semblables précèdent l'installation de toute forêt (cf.