Chabrol

"chabrol" dans l'encyclopédie

• CHABROL CLAUDE (1930-2010)

  • Écrit par Joël MAGNY
  • 19 352 mots
  • 1 média

  au-dessus des lois, s'affrontent, dévoilant par lambeaux des pans d'humanité meurtrie, et démontrant que ce qui hante Chabrol est bien ce qui se cache derrière les apparences.

• CHABROL JEAN-PIERRE (1925-2001)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 903 mots

  Écrivain français. Toute l'œuvre de ce fils d'instituteur et petit-fils de bergers est un hymne à sa région des Cévennes. Résistant, puis journaliste à L'Humanité jusqu'en 1956, il raconte la révolte des Camisards dans Les Fous de Dieu (1961), que suivent notamment Le Bout-galeux (1967), Je t'aimerai sans vergogne (1967) ou Le Canon fraternité (1970).

• MERCI POUR LE CHOCOLAT (C. Chabrol)

  • Écrit par Joël MAGNY
  • 6 003 mots

  Mais dans quel dessein ? L'œuvre actuelle de Chabrol laisse de plus en plus percevoir à quel point la « critique de la bourgeoisie » des années 1970, dont on lui fit une spécialité, masquait une approche en profondeur de la folie humaine et de la puissance du Mal. Comme le sexe, la folie et le mal traversent allègrement les classes sociales. À l'image du chocolat, Marie-Claire est lisse, parfaite, douceâtre, mais aussi opaque.

• LE BEAU SERGE, film de Claude Chabrol

  • Écrit par Michel MARIE
  • 5 191 mots

  Le film est autoproduit par Claude Chabrol lui-même, avec l'argent d'un héritage familial. Il est réalisé en plein hiver 1957-1958, à Sardent, village de la Creuse où Chabrol (1930-2010), fils d'un pharmacien parisien du XIVe arrondissement, avait passé les quatre années d'occupation. Chabrol fait partie du « gang Schérer », le groupe des jeunes critiques des Cahiers du cinéma réunis autour de Maurice Schérer (dont le pseudonyme est Éric Rohmer).

• AUDRAN STÉPHANE (1932-2018)

  • Écrit par Alain GAREL
  • 3 495 mots
  • 1 média

  Elle n’y reviendra qu’une fois, en 1964, pour interpréter le rôle de Lady Macbeth dans l’unique mise en scène de Claude Chabrol. En 1957, Stéphane Audran fait de modestes débuts au cinéma, dans Le Jeu de la nuit, un court-métrage de Daniel Costelle, Montparnasse 19 de Jacques Becker et La Bonne Tisane d’Hervé Bromberger. Grâce à Gérard Blain, elle rencontre Claude Chabrol qui lui confie un petit rôle dans Les Cousins (1959).