Chaldéenne
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- originaire de Chaldée ou relative à cette région
Employé comme nom
- celle qui vivait ou habitait en Chaldée
"chaldéenne" dans l'encyclopédie
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CHALDÉEN RITE
- Écrit par Jacques PONS
- 1 856 mots
Les pratiques et les disciplines liturgiques adoptées par l'ancienne Église nestorienne de Chaldée se maintiennent aujourd'hui dans les communautés chaldéennes catholiques du patriarcat de Babylone, où elles portent le nom de rite syrien oriental. Ce rite est en usage principalement en Irak, en Iran et en Syrie, ainsi qu'en Inde, où il a été apporté dès le vie siècle par des missionnaires nestoriens et où il est encore celui des chrétiens de saint Thomas, les syro-malabres.
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AZIZ TAREK (1936-2015)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 603 mots
Né le 28 avril 1936 dans le nord de l’Irak, près de Mossoul, au sein d’une famille de confession catholique chaldéenne, Tarek Aziz, de son vrai nom Tarek Hanna Mikhaïl Issa, étudie l’anglais au futur collège des beaux-arts de l’université de Bagdad. Attiré par le nationalisme arabe, il est touché par les écrits de Michel Aflak, le théoricien du parti Baas qu’il rejoint en 1957, et entame une carrière de journaliste l’année suivante.
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TRÉBIZONDE EMPIRE DE
- Écrit par Emmanuel ZAKHOS-PAPAZAKHARIOU
- 5 491 mots
La langue pontienne, appelée aussi chaldéenne, avec ses multiples dialectes, était et est toujours une étape intermédiaire entre la koïné byzantine et les parlers caucasiques et iraniens. Il faut noter, par ailleurs, que la propagande nationaliste grecque mordit dès le milieu du xixe siècle chez les Pontiens. La bourgeoisie marchande de Trébizonde et des autres villes du Pont, enrichie par le commerce de la Russie, du Caucase et du Danube, fut prise d'un snobisme « grécomane » et se transforma en instrument de la politique russe visant à détruire l'Empire ottoman.
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SIBYLLE
- Écrit par André PAUL
- 5 525 mots
- 1 média
Les sibylles orientales comprennent : la sibylle libyenne (plus tard distinguée de sa contrefaçon la sibylle égyptienne, inventée par les Juifs d'Alexandrie) ; la sibylle persique (dont on ne parle que pour l'identifier à la suivante) ; la sibylle babylonienne ou chaldéenne (qui, selon Pausanias, est une sibylle propre aux Hébreux de Judée, d'où son nom de sibylle hébraïque) ; la sibylle européenne et la sibylle Agrippa (créées par les artistes médiévaux qui voulurent que, à l'instar des douze petits prophètes d'Israël, il y eût de même douze sibylles).
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CADASTRE
- Écrit par Annie GRUBER
- 6 313 mots
Les plus anciennes opérations de ce type se trouvent consignées sur une tablette chaldéenne qui permet de lire le plan coté, la superficie et la description d'une ville vers l'an 4000 avant J.-C. On trouve également trace de cadastre chez les Égyptiens, les Chinois, les Grecs et les Romains, qui l'introduisirent en Gaule. Pendant tout le Moyen Âge, de nombreux « livres terriers » sont établis sur le plan local, à partir des déclarations des propriétaires et non selon la technique rigoureuse de l'arpentage, qui reste exceptionnelle.