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"champart" dans l'encyclopédie

  • MÉTAYAGE

    • Écrit par Françoise MOYEN
    • 1 263 mots

    La semence était partagée entre les deux contractants, et les charges en nature, telles que la dîme ou le champart, prélevées avant partage de la récolte, pesaient également sur les deux parties. Le bétail faisait généralement l'objet d'un bail à part : il était fourni par le propriétaire et le « croît » était partagé par moitié. Le locataire s'endettait le plus souvent auprès de son propriétaire, qui était obligé de faire des avances pour maintenir l'exploitation en valeur, car le métayer se trouvait presque toujours défaillant, n'ayant qu'un misérable profit, même s'il exploitait une vaste métairie.

  • DOMAINE SEIGNEURIAL

    • Écrit par Françoise MOYEN
    • 3 647 mots

    C'est à lui qu'il paie la taille, la capitation, le cens, le champart, souvent la dîme inféodée. C'est le four et le moulin du seigneur qu'il est contraint d'utiliser, contre redevance. C'est la justice seigneuriale qui a entière autorité sur lui. Enfin, c'est du seigneur qu'il doit obtenir l'autorisation de se marier ou de « déguerpir » s'il est serf.

  • DÉFRICHEMENTS, histoire médiévale

    • Écrit par Françoise MOYEN
    • 5 542 mots

    D'abord indifférents, les seigneurs et l'Église allaient vite mesurer les ressources qu'ils pouvaient tirer de ces nouvelles parcelles : ils imposèrent au paysan des redevances généralement en nature (champart, tâche...), malgré le désir de ce dernier de faire reconnaître comme « alleux » des champs qu'il ne devait qu'à son travail, mais qui relevaient du domaine seigneurial.

  • IMPÔT Histoire de l'impôt

    • Écrit par Jean-Claude MAITROT et Encyclopædia Universalis
    • 76 954 mots

    On pouvait cependant trouver en France jusqu'au début des années 1970 une survivance de cette pratique avec la taxe des prestations, impôt local qui pouvait être acquitté en journées de travail et qui apparaissait comme un lointain prolongement des corvées ou du champart de l'Ancien Régime. La dation en paiement constitue, dans notre droit positif, le dernier exemple de paiement en nature.

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