Champeaux
- Nom masculin pluriel
Définition
- (vieilli) prairies, champs
"champeaux" dans l'encyclopédie
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GUILLAUME DE CHAMPEAUX (1070?-1121)
- Écrit par Olivier JUILLIARD
- 4 902 mots
- 1 média
De la même génération que son agressif élève, Guillaume de Champeaux a étudié auprès de Manégold de Lautenbach, d'Anselme de Laon, de Roscelin à Compiègne. Vers 1100, il devient archidiacre de Paris et maître de l'école cathédrale de cette ville, qu'il quitte en 1108, sans doute à la suite de sa controverse avec Abélard. Avec quelques disciples, il se retire à l'ermitage de Saint-Victor, dont il fait rapidement un monastère de chanoines réguliers et où il reprend son enseignement.
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RAOUL GLABER (fin Xe s.-env. 1049)
- Écrit par Jean FAVIER
- 1 331 mots
Moine bourguignon, Raoul (Radulphus) Glaber, ou le Glabre, appartint à de nombreux monastères (Saint-Léger de Champeaux, Moutiers, Saint-Germain d'Auxerre, Bèze, Saint-Bénigne de Dijon, Cluny enfin). Après avoir rencontré au début quelques difficultés en raison de son inconduite, il sut se faire apprécier pour sa culture classique et ses qualités d'écrivain.
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SAINT-VICTOR DE PARIS ÉCOLE & ABBAYE DE
- Écrit par Jean CHATILLON
- 5 210 mots
Guillaume de Champeaux, archidiacre et écolâtre de Notre-Dame, avait fondé une communauté qui fut à l'origine de l'abbaye Saint-Victor de Paris. Guillaume avait renoncé, en 1108, à toutes ses charges pour se retirer, avec quelques disciples, dans un ermitage situé sur les bords de la Seine, hors des murs de Paris mais à proximité immédiate de la ville, et dédié au martyr saint Victor.
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ANSELME DE LAON (mort en 1117)
- Écrit par André CANTIN
- 2 492 mots
Né entre 1030 et 1050, près de Laon, d'une famille de paysans, il reçoit au Bec l'enseignement d'Anselme et va enseigner à son tour, sinon à Paris, comme on l'a dit, du moins à Laon, où il dirige, pendant une longue période, une école particulièrement brillante, comptant parmi ses membres Abélard, Gilbert de La Porrée, Guillaume de Champeaux. Plusieurs fois, il refuse l'épiscopat pour se consacrer complètement à cette tâche.
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UNIVERSAUX, philosophie
- Écrit par Jean JOLIVET
- 4 553 mots
À cette théorie appuyée sur la grammaire et la dialectique on peut opposer, au xiie siècle encore, celle d'autres maîtres, tels que Bernard de Chartres ou Guillaume de Champeaux, pour qui les universaux existaient réellement (réalisme). Dans son Metalogicon (i, 17), Jean de Salisbury dresse la liste des doctrines des universaux soutenues jusque vers le milieu du siècle ; elles sont nombreuses, mal connues de nous, mais se ramènent pour la plupart à l'un ou l'autre des deux grands courants qu'on a dits ; selon certaines, en outre, les universaux sont des pensées (intellectus).