Chanceler
- Verbe à l'infinitif
Définition
- perdre l'équilibre, manquer de stabilité
- au sens figuré, manquer d'assurance, de sûreté en soi
"chanceler" dans l'encyclopédie
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CHANCEL
- Écrit par Maryse BIDEAULT
- 822 mots
Situé en avant de l'abside, le chancel sépare ainsi le chœur liturgique des autres parties de l'édifice : c'est le chœur des chantres qui figure, sur le plan de l'abbaye de Saint-Gall au ixe siècle, sous le nom de chorus psallentium. Les parois du chancel sont de faible hauteur, percées de plusieurs portes. Il s'accompagne, en outre, de deux ambons ou chaires qui se font face.
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DIPLÔME, chancellerie
- Écrit par Jean FAVIER
- 1 368 mots
Forme d'acte authentique, caractéristique des chancelleries souveraines du haut Moyen Âge. Les diplômes étaient revêtus du seing manuel autographe du roi à l'époque barbare, puis d'une simple croix, et enfin d'un monogramme non autographe à partir du règne de Charlemagne. Ils tiraient leur authenticité de la souscription de l'archichancelier ou d'un notaire signant à sa place.
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CHANCEL JACQUES (1928 ou 1931-2014)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 179 mots
Journaliste, mais également écrivain, Jacques Chancel fut en son temps une des figures les plus marquantes de la radio et de la télévision, où il anima notamment les célèbres émissions « Radioscopie » (France Inter, 1968-1982, 1988-1990) et le « Grand Échiquier » (Antenne 2, 1972-1989). De son vrai nom Joseph Crampes, Jacques Chancel est né à Ayzac-Ost (Hautes-Pyrénées) le 2 juillet 1928.
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GÉLIN DANIEL (1921-2002)
- Écrit par Raymond CHIRAT
- 4 195 mots
Résistant dans Paris brûle-t-il ? (René Clément, 1966), il voit chanceler la royauté dans La Nuit de Varennes (Ettore Scola, 1982). Sur scène, s'il ne crée pas certains rôles (Huis Clos, ou Les Parents terribles), Daniel Gélin se les approprie lors des reprises. C'est le temps du petit écran : en 1965, en compagnie de Micheline Presle et sous l'invocation des « Saintes Chéries », il comble d'aise les téléspectateurs.
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BARTHELME DONALD (1931-1989)
- Écrit par Maurice COUTURIER
- 4 153 mots
On sent chez lui une volonté iconoclaste de faire chanceler les citadelles du sens commun, en même temps qu'un désir passionné d'ensorceler et de séduire. Il sculpte le monde avec des mots, il le façonne comme un Faust moderne qui n'aurait jamais eu à passer de contrat avec le diable. Son écriture, comme celles de Sterne, Joyce ou Nabokov, est de celles qui font des émules.