Chanceux
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à la chance, à un sort favorable
Employé comme nom
- celui qui a de la chance
"chanceux" dans l'encyclopédie
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MANUEL Ier COMNÈNE (1118 env.-1180) empereur d'Orient (1143-1180)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 725 mots
Mais il est moins chanceux dans les autres régions septentrionales de l'empire, et ses relations avec Venise sont interrompues pendant dix ans à partir de 1171. L'implication de Manuel dans le reste de l'empire détourne son attention des Turcs seldjoukides à la frontière orientale. Les campagnes qu'il mène contre le sultan d'Iconium (actuelle Konya) en 1145, 1146 et 1160 se soldent par de maigres résultats.
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PONTOPPIDAN HENRIK (1857-1943)
- Écrit par Régis BOYER
- 3 005 mots
Ce refus de ruser avec la dure réalité, il l'a dit dans une œuvre abondante d'où émergent trois grands romans : La Terre promise (Det Forjaettede Land, 1891-1895), Pierre le chanceux (Lykke-Per, 1898-1904) et Le Royaume des morts (De Dødes Rige, 1912-1916). Livres pessimistes, ils sont tous les trois de bonnes expressions de ce que l'on a appelé le radicalisme scandinave, implacables condamnations du juste milieu et de l'esprit de compromis.
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XÉNOPOULOS GRIGORIOS (1867-1951)
- Écrit par Gilles ORTLIEB
- 3 052 mots
Socialiste, Xénopoulos le fut un temps, comme en témoigne son œuvre la plus marquante (une trilogie : Plousioi kai Ptôchoi, « Riches et Pauvres », 1926 ; Timioi kai Atimoi, « Gens de bien et Gens de rien », 1927 ; Tucheroi kai Atuchoi, « Chanceux et malchanceux », 1928), mais, perméable aux courants de la pensée contemporaine, et en particulier aux découvertes de la psychanalyse, il se montra ensuite partisan d'un certain réalisme psychologique (ainsi dans son roman-fleuve Ho Kosmakès, « Kosmakis », relatant les tribulations d'un séducteur).
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OTHELLO, William Shakespeare Fiche de lecture
- Écrit par Line COTTEGNIES
- 7 312 mots
- 1 média
» Or, dès la fin de l'acte I, celui qu'Othello nomme l'« honnête, honnête Iago », son enseigne et homme de confiance, discerne dans le jeu des contingences les contours d'un monstrueux complot, qui lui permettra de mettre en œuvre sa vengeance, gratuite, contre un général trop chanceux : « le plan est engendré ; à la Nuit, à l'Enfer/ De porter cette monstrueuse naissance à la lumière ».
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GOBINEAU JOSEPH ARTHUR DE (1816-1882)
- Écrit par Jean GAULMIER
- 8 777 mots
Tout en suivant en amateur des cours d'orientalisme, il collabore aux journaux royalistes, traite de critique littéraire au Commerce (1844), de politique étrangère à La Quotidienne, et écrit plusieurs romans : Le Prisonnier chanceux (1846), Ternove (1847), L'Abbaye de Typhaines (1848) qui ne manquent pas d'une verve un peu facile. Il a pourtant des ambitions plus hautes que celle d'un feuilletoniste, rêve d'une carrière politique.