Chanter
- Verbe à l'infinitif
Définition
- prononcer des sons harmonieux avec la voix
- produire des sons mélodiques
- en zoologie, crier pour certains oiseaux
- raconter des choses sans importance mais surprenantes
- célébrer les exploits, faire la louange
- plaire (si ça me chante, il vient quand ça lui chante)
Expressions autour de ce mot
- faire chanter : soumettre à un chantage, extorquer des sommes d'argent sous la menace de révélations
"chanter" dans l'encyclopédie
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AIMER, BOIRE ET CHANTER (A. Resnais)
- Écrit par René PRÉDAL
- 6 451 mots
L’unité des « films de chambre » des deux dernières décennies réside dans le mélange audacieux de « l’hyper théâtral et l’hyper cinéma », pour reprendre les termes de Resnais, qui exacerbe les pics d’émotion d’Aimer, boire et chanter, vaudeville certes, mais moderne et délicieusement british, teinté d’un surréalisme heureux pris entre absurde et malice.
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CHANT
- Écrit par Roland MANCINI
- 14 706 mots
La découverte des mécanismes de la phonation n'a guère remplacé l'empirisme fondé sur l'audition et semble même avoir coïncidé avec une certaine décadence des canons de la beauté du chant. Or si le chant classique débouche sur un phénomène social particulier, consistant à rémunérer le plaisir de chanter d'un individu en conviant une foule d'auditeurs passifs, on relèvera néanmoins bien des traits communs aux autres civilisations : l'envoûtement produit par le chant sur le public n'est pas sans évoquer parfois les transes collectives de maints rituels ; ce chant puise ses principes dans le sacré, en l'occurrence dans le chant de l'Église romaine, qui, au xvie siècle, entretient une école d'où proviennent les premiers virtuoses du domaine profane ; cette Église intronise bientôt les chanteurs castrats, sur lesquels, durant deux siècles, reposera l'édifice du bel canto.
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PLAIN-CHANT
- Écrit par Jean JEANNETEAU et Pierre-Paul LACAS
- 19 118 mots
- 6 médias
1903) déclara le chant grégorien « chant propre de l'Église romaine », et « modèle suprême de musique sacrée », et imposa à l'Église occidentale une édition nouvelle appelée vaticane, la meilleure ayant jamais existé. Les études pour restaurer ce chant, l'analyser, le mieux chanter se firent de plus en plus scientifiques ; Solesmes continua d'y jouer son rôle primordial par ses publications (Antiphonaire monastique, 1934), mais surtout par l'exemple du chœur de ses moines.
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CHANT, poésie
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 2 269 mots
Il est tentant de penser que ces unités en recouvrent d'autres plus anciennes : chaque chant représenterait, a-ton soutenu, ce que les aèdes, qui ont d'abord diffusé L'Iliade et L'Odyssée, pouvaient réciter d'une seule traite (en général un « épisode » bien unifié). Mais la longueur très inégale des chants (de moins de 400 vers à plus de 800 vers) et l'impossibilité où l'on est parfois, notamment dans L'Odyssée, de dissocier le début d'un chant de la fin du chant précédent plaident contre cette hypothèse et laissent soupçonner un découpage plus artificiel.
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RESPONSORIAL CHANT
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 565 mots
Forme musicale du répertoire liturgique chrétien primitif. Le peuple chante de courts refrains (fredons, ritournelles) en réponse (responsus) au récitatif ou à l'invitatoire du ou des chantres solistes. Le répons bref de l'office monastique est de ce type syllabique à la rythmique élémentaire. Le répons orné, dit prolixe, est chanté par le chœur exercé aux mélismes : tels, à la messe, le répons graduel et le trait, où le corps de la pièce est répété après le verset.