Charivari

"charivari" dans l'encyclopédie

• CHARIVARI LE (1832-1937)

  • Écrit par Marc THIVOLET
  • 4 008 mots

  L'auteur de cette œuvre n'était autre que Philipon, le directeur du journal, qui, très entreprenant, devait lancer également Le Charivari. La Caricature ne tarda pas à succomber sous les coups d'une censure que le gouvernement, issu de la révolution de 1830, avait promis de supprimer définitivement. La Caricature disparue, Philipon concentre tout son esprit critique dans Le Charivari.

• CHAM AMÉDÉE DE NOÉ dit (1819-1879)

  • Écrit par Bernard PUIG CASTAING
  • 2 606 mots

  Dépourvue de signature et plus remarquable par l'esprit que par le dessin, encore sec et emprunté, elle devait pourtant sa parution à l'initiative de Charles Philipon, créateur du célèbre journal satirique de l'époque, Le Charivari, auquel Cham allait collaborer à partir de 1843, lui donnant, trente-six ans durant, l'essentiel de sa production. C'est en 1840, avec sa première œuvre signée, Histoire de M.

• DAUMIER, L'ÉCRITURE DU LITHOGRAPHE (exposition)

  • Écrit par Nelly FEUERHAHN
  • 6 089 mots

  Bien des motifs sont connus par la consultation des périodiques auxquels Daumier a contribué, comme La Silhouette, La Caricature, L'Association mensuelle, Le Boulevard, Le Journal amusant et surtout Le Charivari. Cependant, grâce au dépôt légal, les fonds exposés montrent des épreuves « sur blanc » en regard de tirages sur papier journal, ainsi que quelques-unes des rares pierres lithographiques existantes.

• DESNOYERS LOUIS (1802-1868)

  • Écrit par Jean-Paul MOURLON
  • 708 mots

  Il fonda également, avec Philipon, le journal satirique Le Charivari. C'est avec un grand succès qu'il fit paraître en feuilleton, dans le Journal des enfants, Les Mésaventures de Jean-Paul Choppart (1834), tribulations d'un jeune garçon qui a de nombreux défauts mais pas un seul vice, et qui s'attire, de ce fait, toutes sortes d'aventures moralisatrices.

• GILL LOUIS ANDRÉ GOSSET DE GUINES dit ANDRÉ (1840-1885)

  • Écrit par Pierre GEORGEL
  • 829 mots

  On doit à André Gill quelques peintures (certaines figurèrent au Salon entre 1875 et 1884, par exemple L'Homme ivre au Salon de 1880) et surtout une énorme production de caricatures, publiées notamment dans Le Charivari, Le Hanneton et surtout La Lune (1868-1876), L'Éclipse et La Lune rousse (1876-1879), dont il fut le rédacteur en chef. Il s'agit essentiellement de portraits en charge représentant des contemporains illustres.