Charmeur

"charmeur" dans l'encyclopédie

• BOYER CHARLES (1899-1978)

  • Écrit par André-Charles COHEN
  • 4 361 mots
  • 3 médias

  Le public refuse cet exotisme de bande dessinée et lui préfère le mauvais garçon charmeur qu'il a incarné dans Liliom de Fritz Lang, en 1934. C'est surtout George Cukor qui va déceler les réelles possibilités de l'acteur en lui offrant un contre-emploi dans Hantise, en 1944. Charles Boyer y incarne le Mal, lui que Hollywood s'ingéniait à considérer comme le « very charming Frenchman ».

• VÖLKER FRANZ (1899-1965)

  • Écrit par Philippe DULAC
  • 1 585 mots

  La pureté de son style et de son phrasé, son lyrisme charmeur lui permirent d'être aussi un magnifique interprète de lieder et d'opérettes viennoises. Franz Völker meurt à Darmstadt, le 4 décembre 1965.

• ORSAY ALFRED GUILLAUME GABRIEL comte d' (1801-1852)

  • Écrit par André Jean TUDESQ
  • 1 747 mots
  • 1 média

  Le scandale, qui évite l'inceste, amuse le Tout-Londres, séduit par ce Français, beau, élégant et charmeur : « Il plaisait si naturellement et si passionnément à tout le monde qu'il faisait porter son médaillon jusqu'à des hommes. » Une seule mécontente dans cette histoire : la jeune comtesse d'Orsay que son mari n'a même pas regardée. À la mort de lord Blessington en 1829, il se sépare officiellement de sa femme pour vivre avec sa maîtresse.

• MONTGOMERY LITTLE BROTHER (1906-1985)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 018 mots

  De retour à Chicago en 1942, il devient un pianiste apprécié dans les groupes de jazz traditionnel grâce à son style New Orleans charmeur et à son immense répertoire – qui couvre le blues, le boogie-woogie, le ragtime, les chansons populaires et les classiques du jazz. En 1948, il joue dans l'orchestre de Kid Ory à Carnegie Hall. Il accompagne la chanteuse de blues classique Edith Wilson et des artistes de blues moderne de Chicago comme Buddy Guy et Otis Rush dans des enregistrements, mais il se produit le plus souvent en soliste ou à la tête de ses propres groupes.

• BOURGES ÉLÉMIR (1852-1925)

  • Écrit par Antoine COMPAGNON
  • 2 027 mots

  Faute d'avoir su être le romancier du symbolisme, ce reclus restera dans sa correspondance celui que Gide nommait « le plus grand charmeur depuis Mallarmé ».