Charnu
- Adjectif masculin singulier
Définition
- ayant de la chair, bien en chair
- constitué de chair
- renflé de pulpe épaisse (fruit)
"charnu" dans l'encyclopédie
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ACCRESCENT
- Écrit par Jacques DAUTA
- 1 226 mots
Ainsi, chez le chêne, l'akène, appelé « gland », est enchâssé dans une cupule accrescente ; chez le fraisier ou l'églantier, respectivement, fraise ou cynorrhodon sont de faux fruits pour le botaniste, car constitués par le réceptacle devenu charnu et rouge (convexe chez la fraise ou creux chez le fruit d'églantier), entouré par les restes du calice, accrescents à la suite de la croissance du réceptacle.
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LAN NA ART DU
- Écrit par Jean BOISSELIER
- 1 766 mots
Ne pouvant s'appliquer, en principe, qu'à l'art du site lui-même (où aucun vestige antérieur à Wat Pa Sak, 1319, n'a été reconnu), elle définit surtout un style de sculpture : statues du Bouddha (bronze) généralement assises, apparentées à l'art pālasena (jambes étroitement croisées, la plante des pieds apparente, visage large au menton charnu, uṣṇīṣa surmonté d'un bulbe lisse).
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AIZOACÉES
- Écrit par Chantal BERNARD-NENAULT
- 6 990 mots
- 2 médias
Les fleurs solitaires, précédées de deux petites feuilles (préfeuilles), comprennent un réceptacle charnu qui renferme l'ovaire. Il se termine par des excroissances inégales, dont deux, plus grandes, ressemblent aux feuilles. À l'intérieur de ce calice sont insérés les multiples pétales et étamines, et, au centre, un bouquet de styles terminés par les lobes stigmatiques.
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MANDRAGORE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 2 436 mots
Celle-ci, pivotante, allongée (jusqu'à 50 ou 60 cm), présente un aspect charnu, blanchâtre, mais elle est assez souvent bifurquée et rappelle alors vaguement un corps humain réduit au tronc et aux jambes. On employait déjà la mandragore dans l'Égypte ancienne. Les hippocratiques connaissaient ses effets sédatifs. Au xviiie siècle, elle était encore usitée, surtout à l'extérieur, comme résolutive et analgésique (tumeurs, douleurs rhumatismales, entre autres).
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CROSSOPTÉRYGIENS
- Écrit par Philippe JANVIER
- 2 960 mots
Le seul caractère commun de ces poissons était la présence de nageoires pourvues d'un lobe basal charnu et bordé d'une frange de lépidotriches (rayons dermiques). Les crossoptérygidés furent plus tard élevés au rang d'ordre, devenant Crossoptérygiens (Crossopterygii). Dans les années 1880, le paléontologue américain Edward Drinker Cope (1840-1897) a montré que certains crossoptérygiens, qu'il nomma rhipidistiens, présentaient quelques caractères (dents à structure plissée, structure de l'endosquelette des nageoires, structure du palais) suggérant une étroite parenté avec les vertébrés terrestres pourvus de membres et de doigts, ou tétrapodes.