Chassepot
- Nom masculin singulier
Définition
- en histoire, d'après le nom de son inventeur, fusil de guerre français réglementaire durant la guerre de 1870 et la Commune de Paris
"chassepot" dans l'encyclopédie
-
DREYSE JOHANN NIKOLAUS von (1787-1867)
- Écrit par Pierre GOBERT
- 1 254 mots
En France, l'opinion attribuant à la supériorité du fusil Dreyse tout le mérite de la victoire des Prussiens sur les Autrichiens à Sadowa (1866) pousse à l'adoption de l'excellent fusil Chassepot. La doctrine militaire française change : puisque ce progrès de l'armement donne l'avantage à la défense, on prônera la guerre de position.
-
TULLE
- Écrit par Olivier BALABANIAN
- 2 941 mots
- 2 médias
Elle devient bipolaire, avec un centre ancien – où se concentrent les fonctions commerciales, religieuses et administratives – et un quartier industriel qui se développe grâce au succès de ses fabrications de fusils (Chassepot, Gras, Lebel). Toutefois, Tulle subit de plus en plus cruellement la concurrence de Brive, bien mieux située au contact de l'Aquitaine et du Massif central.
-
ARTILLERIE ET ARMES À FEU PORTATIVES (repères chronologiques)
- Écrit par Patrice BRET
- 4 210 mots
1866 Le fusil à aiguille est adopté par la France (modèle Chassepot) et l'Angleterre (modèle Enfield-Snider). Déjà paraît la Winchester à répétition, qui assurera le succès des chemises rouges de Garibaldi sur les Prussiens devant Dijon (1870) et des Turcs sur les Russes à Plevna (1877). 1867 L'Allemand Alfred Krupp présente ses canons d'acier à l'Exposition universelle de Paris.
-
FRANCO-ALLEMANDE GUERRE (1870-1871)
- Écrit par Thibault MONTBAZET
- 14 072 mots
- 4 médias
Enfin, la logistique et l’artillerie allemande (canon Krupp) ont le dessus, bien que l’armée française bénéficie d’avantages technologiques mal exploités (fusil Chassepot, mitrailleuse ou « canon à balles »). Les premiers théâtres d’opérations en Alsace et en Lorraine, qui devaient mener à l’invasion des États de l’Allemagne du Sud et leur faire abandonner l’alliance prussienne, sont des échecs cuisants : battues parallèlement à Forbach et à Frœschwiller le 6 août, les armées françaises reculent et se dérobent, tandis que les Allemands de la 1re et de la IIe armée cherchent la bataille décisive selon la stratégie définie par le chef d’état-major Helmuth von Moltke.
-
INFANTERIE
- Écrit par Henri de NANTEUIL
- 17 390 mots
- 3 médias
Aussi, en 1870, les Allemands opposent des lignes de feu meurtrières qui se moulent sur le terrain, alors que les Français en sont encore à des formations rigides, et, qui plus est, confiants dans le chassepot de création récente et réputé supérieur au fusil prussien, ils se cantonnent dans une stricte défensive. D'autre part, l'artillerie, surtout celle de la Prusse, a fait de gros progrès.