Chatoiement
- Nom masculin singulier
Définition
- fait de chatoyer, d'avoir des reflets changeants selon la luminosité et son orientation
"chatoiement" dans l'encyclopédie
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RESPIGHI OTTORINO (1879-1936)
- Écrit par Philippe BEAUSSANT
- 1 683 mots
Son métier est d'une solidité à toute épreuve ; sa connaissance de l'orchestre, son goût du chatoiement orchestral le retiennent de poursuivre aussi loin que Malipiero la recherche du dépouillement. Sans avoir véritablement subi l'influence des impressionnistes français et de Debussy, il est proche d'eux par un sentiment commun de la transposition sonore de l'impression sensible, comme par l'influence de la musique russe, de l'exotisme, des modes archaïques et orientaux.
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ŚRUTI
- Écrit par Jean VARENNE
- 2 513 mots
Il existe cependant un substrat permanent, invariable, qui transcende le chatoiement des phénomènes : c'est le brahman (l'Absolu, le Principe de toutes choses), dont la manifestation première est une vibration sonore ; non pas seulement un son inarticulé (ce serait le brahman lui-même, l'Absolu non manifesté), mais une Parole (semblable au Logos des Grecs ou au Verbe de la Bible), un discours éternel.
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CAROLUS-DURAN CHARLES ÉMILE AUGUSTE DURAND dit (1837-1917)
- Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX
- 2 598 mots
Carolus-Duran sait donner de la vie à la matière colorée, comme pour le Portrait de Mme de Lancey (1876, musée du Petit-Palais, Paris), mais la pose alanguie sur un sofa, le geste affecté de la main appuyée sur l'éventail, le chatoiement de la robe blanche sur le rouge cossu sentent le procédé. Émile Zola l'a bien vu lorsqu'il note dans ses Lettres de Paris (juillet 1878) : « Il a beaucoup d'habileté, un éclat artificiel, une originalité mensongère, tapageuse et voulue.
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RAPPENEAU JEAN-PAUL (1932- )
- Écrit par René PRÉDAL
- 3 213 mots
- 1 média
Vaudeville de haut vol, loufoque et endiablé, aux péripéties rocambolesques mettant en mouvement d'immenses foules que découvrent d'amples panoramiques à la grue, Bon voyage multiplie les comparses et les intrigues secondaires servis par un chatoiement brillant et divertissant.
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MAGNARD ALBÉRIC (1865-1914)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 3 865 mots
Son caractère excessif le pousse à refuser tous les excès de ses contemporains : la musique à programme, le chatoiement harmonique, l'écriture cyclique et le chromatisme, malgré une influence wagnérienne indéniable. Il se réfugie dans les formes traditionnelles de la musique (sonate, symphonie), qu'il transcende par la richesse de ses idées. Son écriture est essentiellement contrapuntique et son orchestration, d'un effectif comparable à celle de Beethoven et de Brahms, repose avant tout sur les cordes.