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Chemineaux

  • Nom masculin pluriel

Définition

  1. vagabonds, sans domicile fixe allant par les chemins

"chemineaux" dans l'encyclopédie

  • SYNGE JOHN MILLINGTON (1871-1909)

    • Écrit par Diane de MARGERIE
    • 8 067 mots

    Témoin incomparable de la vie des paysans et des pêcheurs de régions superbes et déshéritées, Synge dépeint un monde primitif auquel il redonne sa véritable dimension, enrichissant la vérité vécue grâce à l'apport du rêve : derrière ces personnages savoureux, ces chemineaux, ces rétameurs, ces ivrognes, ces vieilles femmes et ces jeunes paysannes, vivant dans le Wicklow, le Kerry, le Connemara et les îles d'Aran, se profilent les chevaliers téméraires, les rois et les reines des légendes celtiques.

  • POLICE FRANÇAISE HISTOIRE DE LA

    • Écrit par Jean-Marc BERLIÈRE
    • 20 192 mots

    Les flux migratoires et les déplacements de population des campagnes vers les nouveaux centres industriels urbains, facilités par l'apparition et le développement du chemin de fer, les formes inédites d'une criminalité exogène et mobile, la nécessité de contrôler les masses croissantes de population flottante, la fin d'une société d'interconnaissance qui assurait pour l'essentiel elle-même sa police et sa sécurité expliquent la volonté de contrôler des classes urbaines, assimilées aux « classes dangereuses » – ouvriers de l'industrie, étrangers, ruraux déracinés, marginaux discriminés : bohémiens, chemineaux, « apaches » –, à l'aide d'une « police de l'identité » dont les origines sont à chercher au xviiie siècle et qui va s'épanouir avec les techniques d'identification et de fichage mises en œuvre et développées à la fin du xixe siècle.

  • BECKETT SAMUEL (1906-1989)

    • Écrit par Jean-Pierre SARRAZAC
    • 26 450 mots
    • 4 médias

    La physique beckettienne du théâtre retourne chaque chose en son contraire : les oripeaux en vêtements de fête (costumes de chemineaux de Didi et Gogo dans En attendant Godot), les mutilations et autres réductions, dissimulations du corps en une extrême majoration, en une sorte d'expressionnisme de l'individu réduit à sa plus petite dimension. Plus Beckett atrophie, mutile, dépèce le corps humain, plus il en augmente la présence et la visibilité scénique.

  • MONACHISME

    • Écrit par André BAREAU, Guy BUGAULT, Jacques DUBOIS, Henry DUMÉRY, Louis GARDET et Jean GOUILLARD
    • 68 907 mots
    • 3 médias

    Le monachisme, fleur d'Orient et terreau d'Occident, appartient aux religions les plus diverses. Il prend des formes si variées, si différentes, parfois si incompatibles, qu'on doute à leur propos d'une identité d'inspiration.Quoi de commun entre l'ermite, le reclus, qui se met en congé de société, et le postulant qui s'agrège à un groupe, obéit à une règle, a conscience de renaître dans une société transmuée (communauté des saints, des parfaits, des séparés, communauté des derniers temps) ou, plus modestement, de participer à une fraternité d'émulation, de soutien mutuel, de perfectionnement individuel et collectif ?Quoi de commun entre l'errant hindou, le « sans-passion » démuni, dévêtu, vagabond, celui qui se veut sans feu ni lieu, qui oublie ses attaches et son nom, qui se perd dans la nation, qui efface tous ses repères avec la volonté opiniâtre de s'indéterminer, et le retiré du monde qui pense et qui vit son retrait comme une autre façon de se rattacher au monde (même la Thébaïde était un faux désert, un but de visites ; même l'hallucinante Cappadoce, lorsqu'elle ne se bornait pas à être refuge et protection, n'arrachait à la terre que des fiertés un peu ombrageuses, des indépendances soucieuses de raréfier les contacts, de les filtrer, de les choisir) ?À plus forte raison doit-on distinguer des rares exemples de mysticisme asocial, de piété ou de recueillement solipsistes, les innombrables exemples d'adhésion à des foyers de culture, d'enseignement, de loisir contemplatif ou de travail actif, de faste liturgique ou de philanthropie charitable, de dévouement auprès des masses.

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