Chignon
- Nom masculin singulier
Définition
- coiffure féminine dans laquelle les cheveux sont roulés et rassemblés sur la tête ou la nuque
Expressions autour de ce mot
- se crêper le chignon : se battre, pour des femmes
"chignon" dans l'encyclopédie
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BODHISATTVA AVALOKITEŚVARA, art kmer (Thaïlande)
- Écrit par Bruno DAGENS
- 933 mots
Le corps juvénile et gracieusement modelé tire toute sa puissance du port altier de la tête et du regard apaisé jaillissant des yeux incrustés ; les anses bouclées du chignon suppléent à l'absence de parures fixes pour former le cadre où s'inscrit Amitābha, ce Buddha « dont l'éclat est infini ».
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MARITORNE
- Écrit par Pierre GUENOUN
- 1 407 mots
« Large de face, plate du chignon, camuse du nez, borgne d'un œil et peu saine de l'autre », telle apparaît Maritorne (Don Quichotte, xvi, 1) dans une de ces auberges en tous points semblables à celles où Cervantès s'arrêta souvent lorsqu'il allait de Castille en Andalousie. Aussi vilaine de corps que de visage, mais peu farouche et remportant des succès auprès d'âniers moins sensibles à son dos voûté et à son haleine fleurant l'ail qu'aux caresses dont elle n'est pas avare, Maritorne a bon cœur.
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MAÑJUŚRĪ ou MAÑJUGHOṢA
- Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
- 1 677 mots
Il est coiffé d'une espèce de tiare à cinq pointes ou d'un chignon à cinq mèches (pañcacīra) et présente des affinités avec Pancaśikha et Brahmā Sanamkumāra par la croyance en son éternelle jeunesse. On l'appelle Kumārabhūta (jeune homme, prince héritier). Mañjuśrī apparaît très tôt dans les sūtra développés du Grand Véhicule. Il a produit la bodhicitta à une période si reculée qu'on ne peut la calculer, alors qu'il était roi ; et il deviendra buddha sous le nom de Samantadarṣin dans son univers Vimalā.
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UDALL NICOLAS (1505-1556)
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 3 336 mots
Là aussi c'est le vrai climat anglais qu'on retrouve : personnages savoureux, incidents cocasses, langue robuste et réaliste, décor paysan, crêpages de chignon, curé de village que l'on bastonne à cœur joie, et dénouement heureux après des cascades d'éclats de rire. Imparfaites et truculentes, ces deux comédies populaires ne souffrent guère de ce que des critiques difficiles appellent parfois leur vulgarité ; la drôlerie des personnages et des incidents emporte tout, lorsque la mise en scène n'est pas sophistiquée et va bon train.
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SAORA
- Écrit par Christian PETIT
- 4 101 mots
Les femmes sont habituellement vêtues d'une jupe en coton blanche ou noire et gardent la poitrine nue ; leurs cheveux huilés sont ramenés en chignon derrière la tête. Elles portent de nombreuses bagues, des colliers et des bracelets en cuivre ou en alliage de bronze. Les colliers en argent ne sont mis qu'à l'occasion des fêtes. Les hommes sont généralement vêtus d'un pagne en coton.