Chirurgien-barbier
- Nom masculin singulier
Définition
- en médecine, médecin spécialisé en chirurgie dentaire
"chirurgien-barbier" dans l'encyclopédie
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PARÉ AMBROISE (1510 env.-1590)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 6 421 mots
- 2 médias
Arrivé à Paris vers 1529, il devient aide-chirurgien-barbier à l'Hôtel-Dieu ; puis maître chirurgien (1536), et entre au service du duc de Montejean qu'il suit au siège de Turin. À la bataille du Pas de Suse (1537), il pratique la première désarticulation du coude et, manquant de l'huile que l'on répandait bouillante sur les blessures par arme à feu, il panse la plaie avec un mélange de jaune d'œuf, d'huile de rosat et de térébenthine ; ses malades guérissent sans présenter les complications habituelles (fièvres, tuméfactions, etc.
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MURILLO BARTOLOMÉ ESTEBAN (1618-1682)
- Écrit par Antonio BONET-CORREA
- 10 286 mots
- 6 médias
Dernier-né des quatorze enfants d'un chirurgien-barbier, Murillo est orphelin à quatorze ans et doit vivre alors chez un de ses beaux-frères. Son maître fut Juan del Castillo, peintre médiocre, encore attaché aux formules du maniérisme, mais bon dessinateur, qui compta Alonso Cano parmi ses disciples. D'après Antonio Palomino, Murillo, qui commença à peindre pour la foire hebdomadaire de Séville, aurait fait dans sa jeunesse un voyage à Madrid, hypothèse que l'on a mis en doute.
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CSOKONAI VITÉZ MIHÁLY (1773-1805)
- Écrit par Gyula SIPOS
- 11 279 mots
En effet, l'enfant prodige d'un chirurgien-barbier, qui apprend très vite le grec, le latin, l'italien, le français et l'allemand, reçoit, dans le vieux collège de sa ville natale, une culture vaste, mais éclectique et passablement démodée ; et pour tout viatique, outre les inévitables auteurs classiques, il aura l'Arioste, le Tasse, le Cavalier Marin, Giambattista Guarini, Métastase, les poètes anacréontiques de l'Arcadie italienne, maîtres baroques et rococo, souvent de second ordre, dont les pastorales, les chansons, les cantates lui serviront pour longtemps d'exemple et d'exercices de traduction.
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CHARDIN JEAN-BAPTISTE SIMÉON (1699-1779)
- Écrit par Philippe LEVANTAL
- 15 317 mots
- 5 médias
On sait aussi qu'une enseigne aujourd'hui disparue, et qu'on eût tant aimé comparer à celle que Watteau venait d'exécuter pour Gersaint, lui fut commandée par un chirurgien barbier, ami de son père. Mais tout cela ne nous dit rien de l'acheminement intime et secret de Chardin vers la maîtrise et les premiers succès : ceux que lui vaudront, lorsqu'il les exposera place Dauphine, en 1728, à l'occasion de la Fête-Dieu, La Raie et Le Buffet, qui étonneront à ce point les peintres de l'Académie royale, et surtout Largillière, qu'il est sur-le-champ admis et, deux mois après, reçu parmi eux comme peintre « dans le talent des animaux et des fruits », quand toute son ambition se serait sans doute bornée à la vieille Académie Saint-Luc où il avait d'ailleurs été reçu en 1724.