Choquer
- Verbe à l'infinitif
Définition
- heurter, faire subir un choc
- par extension, offenser, heurter la sensibilité
- produire une impression désagréable sur un sens ( choquer la vue, l'ouïe)
- en marine, donner du mou à un cordage
A la forme pronominale
- se choquer , s'offusquer
"choquer" dans l'encyclopédie
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CHOQUER LUC (1952- )
- Écrit par Hervé LE GOFF
- 5 884 mots
Choquer partage avec eux de longs moments, leur proposant de répondre à son « questionnaire de Proust » et recourant parfois à l'enregistrement vidéo. Complément intimiste et actualisé de Planète France, l'ouvrage qui s'imprègne de l'esthétique brillante et colorée de Luc Choquer Portraits de Français s'intéresse par l'image et par le texte aux choix de vie, aux identités sexuelles ou culturelles, à la diversité des classes, des communautés ethniques ou religieuses.
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IOLAS ALEXANDRE (1908-1987)
- Écrit par José PIERRE
- 2 346 mots
Sûr de lui, provoquant, agressif au besoin, cet homme de petite taille, plastronnant volontiers, a le goût du faste, il aime éblouir et choquer, quand ce ne serait que par ses mœurs héritées de la Grèce antique. Ce sera son talon d'Achille : en 1984, un de ses amis, congédié, l'accusera d'avoir fait passer à l'étranger de rarissimes pièces de l'archéologie grecque.
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RIEFENSTAHL LENI (1902-2003)
- Écrit par Claude BEYLIE
- 2 613 mots
- 1 média
intoxiquée à la fois d'hitlérisme et de cinéma ; une sorte de féerie wagnérienne se déroulant dans un Walhalla populaire dont la grandeur peut choquer, mais ne saurait être niée ». Interrogée sur son film, Leni Riefenstahl elle-même déclara par la suite : « J'ai simplement montré ce dont tout le monde, alors, était témoin. Et tout le monde était impressionné.
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FRANCIS BACON (exposition)
- Écrit par Jacinto LAGEIRA
- 7 960 mots
» Que l'œuvre de Bacon puisse encore choquer les visiteurs est certes le signe d'une pertinence toujours vivace du propos dans une société où la figure et le corps humain sont partout mis à mal, mais cela occulte du même coup l'acte pictural lui-même, en ne faisant voir que le personnage représenté au détriment de la peinture elle-même. La portée d'une œuvre ne se mesure certes pas à l'aune de sa plus ou moins grande capacité à choquer le spectateur.
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O'CONNOR FLANNERY (1925-1964)
- Écrit par Jean-Paul ROSPARS
- 3 415 mots
Hors de la norme, il devient un « grotesque », que l'auteure utilise pour choquer, pour violenter son lecteur, et qui lui permet également d'éclairer l'humain en le grossissant et en le déformant. L'être est mieux révélé quand on le tire à son extrême : autre opération de la violence chez Flannery O'Connor, cette fois au niveau de la technique. L'essentiel étant de donner à voir en dévoilant des mystères, on comprend que l'écriture constitue pour elle une activité avant tout prophétique, d'où une tendance à symboliser : l'eau ne l'intéresse que pour sa valeur baptismale, le feu pour ses connotations de châtiment, de purification et de révélation.