Choréauteur
- Nom masculin singulier
Définition
- néologisme de Serge Lifar, auteur de chorégraphies, concevant et réglant les figures de ballet
"choréauteur" dans l'encyclopédie
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CHORÉGRAPHIE Vue d'ensemble
- Écrit par Agnès IZRINE
- 5 080 mots
- 1 média
Conscient que ce terme ne désigne le créateur que par glissement de sens, Serge Lifar, qui publia un Manifeste du chorégraphe en 1935, a finalement préféré le remplacer, dans son ouvrage La Danse (1938), par celui de choréauteur. Il distinguait ainsi non seulement le créateur de l'œuvre dansée de celui qui la transcrit par une notation quelconque (et que l'on appelle de nos jours « notateur »), mais aussi de celui qui la transmet ou l'apprend aux danseurs (et qui est désigné par le terme « maître de ballet »).
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CHORÉGRAPHIE L'art d'écrire la danse
- Écrit par Marie-Françoise CHRISTOUT
- 11 924 mots
- 1 média
Afin d'éviter toute confusion avec l'art de concevoir et de régler danse ou ballet, acte créateur du chorégraphe nommé « choréauteur » par Serge Lifar, on préfère actuellement adopter le terme « notation » (en anglais dance notation, en italien notazione di danza, en allemand Tanzschrift). Les systèmes de notation Selon quelques hypothèses, les Égyptiens auraient eu recours à certains hiéroglyphes et les Romains auraient connu un procédé permettant d'indiquer les différents saluts.
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CHORÉGRAPHIE L'art de créer les gestes
- Écrit par Agnès IZRINE
- 20 355 mots
- 6 médias
Pourtant, il préfère le terme « choréauteur » pour désigner celui qui crée les pas et les mouvements, car, pour lui, le mot chorégraphe n'est pas encore détaché de la notion de notation. Autrement dit, il s'agit au début de son emploi d'un « glissement de sens » pour qualifier l'auteur. Néanmoins, jusqu'à l'arrivée de Merce Cunningham (1919-2009), la chorégraphie reste assujettie à un thème de référence et à l'espace de la scène traditionnelle.
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BALLET
- Écrit par Bernadette BONIS et Pierre LARTIGUE
- 69 378 mots
- 21 médias
Formé par Diaghilev et Enrico Cecchetti, il se proclame choréauteur (Manifeste du chorégraphe, 1935). Le ballet n'est à ses yeux l'illustration d'aucun art. La musique doit s'adapter au canevas rythmique. Sur de simples percussions, dans un décor de Picasso, il règle le ballet Icare dans un vocabulaire néo-classique. Avec Salade, il ajoute à son style des mouvements acrobatiques puis, dans Le Chevalier et la Demoiselle, des pas du Moyen Âge, et il invente enfin une sixième, une septième position.