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Choséité

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en philosophie, ce qui fait que la chose est chose

"choséité" dans l'encyclopédie

  • CHOSE

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 4 097 mots

    On peut noter que Hegel est le premier à donner (au début de la Phénoménologie de l'esprit) un statut philosophique à la « choséité », simple support statique de propriétés juxtaposées par un « aussi ». La chose possède une sorte d'universalité indifférente et passive ; elle est un passage du « ceci » à la force. À un même niveau du vécu, on oppose choses et bêtes ou gens comme autant de manières d'être, de situations ontologiques.

  • PRÉSENCE DE LA LUMIÈRE INACCESSIBLE. LES VITRAUX DE CONQUES ET LA PEINTURE DE SOULAGES

    • Écrit par Cédric LAPLACE
    • 4 728 mots

    Tandis que Christian Heck consacre la première partie de son essai à l’espace et au laisser-être des choses dans leur choséité, la seconde partie concerne l’expérience du temps dans l’œuvre d’art : « Quand ce rapport avec le monde n’est pas observation mécanique du connu, mais devient expérience, quand l’homme est présent dans la réalité, quand il éprouve, au lieu d’en avoir l’idée, la peinture peut devenir le lieu du monde transfiguré.

  • MERLEAU-PONTY MAURICE (1908-1961)

    • Écrit par Alphonse DE WAELHENS
    • 19 305 mots
    • 1 média

    Il établit derechef mon lien à la « choséité » dont, à travers la genèse des formes, je suis issu. Le langage, comme le sens qu'il construit, s'enferme dans les sons et les mots, qui sont corporels. En outre, pour autant qu'il soit parole constituée, le langage s'impose à moi comme une facticité inépuisable, largement immaîtrisable, codifiée, organisée selon des structures rigides (du moins à l'échelle de l'individu), à laquelle, pour parler vraiment, je suis contraint de me soumettre.

  • DÉCHRISTIANISATION

    • Écrit par Henri DESROCHE
    • 23 068 mots

    Mais si s'additionnent les caractères d'un véritable déclin, le résultat d'un tel processus cumulatif ne serait-il pas précisément une désaxiologisation ? Le christianisme ayant été non seulement une table des valeurs, mais la table des valeurs et cessant de l'être ou même d'en être une, la déchristianisation ne serait-elle pas non seulement un changement des valeurs, mais la perte de toute valeur, l'entrée dans la « choséité » (Sachlichkeit), dans la « médiocratie » (Balzac) ? Cette question va plus loin que les contestations de la « démythologisation » ou la « désidéologisation » du ou des christianismes.

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