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Chrétien-social

  • Adjectif masculin singulier

Définition

  1. en politique, relatif à un parti belge, luxembourgeois ou autrichien, défendant le christianisme

"chrétien-social" dans l'encyclopédie

  • LUEGER KARL (1844-1910)

    • Écrit par Jean BÉRENGER
    • 1 559 mots

    Juriste de formation, avocat établi à Vienne, Karl Lueger s'impose dans la dernière décennie du xixe siècle comme le chef du Parti chrétien-social, devenu le grand parti catholique des Allemands d'Autriche après la déconfiture de Schönerer qui voulait le rattachement des provinces de langue allemande à la couronne prussienne. Il sait attirer à lui la petite bourgeoisie de la capitale, menacée par l'essor du capitalisme, en orchestrant l'antisémitisme latent des masses allemandes.

  • DOLLFUSS ENGELBERT (1892-1934)

    • Écrit par Jean BÉRENGER
    • 2 888 mots
    • 1 média

    Sa mort sauve l'indépendance autrichienne pour quatre ans ; un nouveau chancelier chrétien-social, Schuschnigg, lui succède.

  • SEIPEL IGNAZ (1876-1932)

    • Écrit par Jean-Marie MAYEUR
    • 1 611 mots

    Conseiller personnel du dernier empereur, Seipel se rallie à la République et, élu député en 1919, il devient très vite le chef du Parti chrétien social. Prêtre, intellectuel, politique, il domine de sa personnalité l'histoire de l'Autriche de l'après-guerre. Adversaire de la social-démocratie, favorable à un État corporatif autoritaire, il est hostile à un Anschluss qui engloberait l'Autriche dans une Allemagne protestante.

  • TISO JOZEF (1887-1947)

    • Écrit par Vladimir Claude FISERA
    • 5 242 mots

    Ce n'est qu'en 1919 qu'il quitte le Parti chrétien social hongrois pour le nouveau Parti populaire chrétien slovaque entièrement dominé par le père A. Hlinka et par le clergé slovaque. Tiso en devient très vite l'idéologue et le tribun. Il marie le solidarisme chrétien des encycliques de Léon XIII et de Pie XI et les enseignements de saint Ignace de Loyola avec un nationalisme d'autant plus ombrageux que l'autonomie promise par Masaryk en juin 1918 (déclaration de Pittsburgh) reste lettre morte.

  • KELSEN HANS (1881-1973)

    • Écrit par Michel TROPER
    • 9 397 mots

    En 1929, Kelsen est démis de ses fonctions de juge constitutionnel à vie par le gouvernement chrétien-social, qui ne lui a pas pardonné d'avoir soutenu la constitutionnalité de la loi sur le divorce. Enseignant à Cologne, il est à nouveau révoqué à la suite de l'arrivée au pouvoir des nazis en 1933. Il se réfugie alors à Genève, où il enseigne à l'Institut des hautes études internationales, puis à Prague, qu'il fuit en 1938 pour regagner Genève.

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