Chrétiens-démocrates
- Adjectif masculin pluriel
Définition
Employé comme adjectif
- en politique, relatif à un parti politique se revendiquant du catholicisme et de la démocratie
Employé comme nom
- en politique, personnes sympathisantes ou membres d'un parti politique se revendiquant du catholicisme et de la démocratie
"chrétiens-démocrates" dans l'encyclopédie
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KOHL HELMUT (1930-2017)
- Écrit par Henri MÉNUDIER et Encyclopædia Universalis
- 5 106 mots
- 2 médias
Conquis très tôt par Konrad Adenauer, qui demeura son modèle, il participa en 1947 à la fondation de l'organisation des jeunes chrétiens-démocrates dans sa ville natale, dont il sera plus tard conseiller municipal et député. En 1959, il entre à la Diète régionale de Mayence, dont il est le plus jeune député, dirige en 1963 le groupe parlementaire CDU, et prend la présidence régionale de son parti en 1966.
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LEFÈVRE THÉO (1914-1973)
- Écrit par Louis METZEMAEKERS
- 1 704 mots
Partisan actif de l'intégration européenne, il présida l'Association européenne des partis chrétiens-démocrates. Il aura été, peu avant sa mort, élu président de l'Université catholique flamande de Louvain. Homme au jugement rigoureux s'exprimant parfois en des termes d'une brutalité sans concession, Lefèvre combattait les privilèges dus à la langue, l'éducation ou la fortune ; son jugement répété suivant lequel il avait « horreur de tous les nationalismes » entraîna sous la présidence du général de Gaulle une démarche diplomatique de Paris près du gouvernement belge.
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BRANDT WILLY (1913-1992)
- Écrit par Henri MÉNUDIER
- 5 448 mots
- 3 médias
La crise de la coalition entre chrétiens démocrates et libéraux débouche sur la mise en place d'une grande coalition des chrétiens démocrates avec le S.P.D., Willy Brandt étant ministre des Affaires étrangères (1966-1969). Chancelier du gouvernement S.P.D, avec les libéraux (1969-1974), il veut « oser plus de démocratie » et réformer la société allemande.
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SCHUMAN ROBERT (1886-1963)
- Écrit par André KASPI
- 2 389 mots
- 1 média
Schuman croyait profondément à la nécessité d'une réconciliation franco-allemande : le moment était particulièrement bien choisi, estimait-il, puisque Konrad Adenauer assumait la direction de la nouvelle République fédérale et que les chrétiens-démocrates français étaient au pouvoir ; aux nécessités politiques s'ajouteraient les convictions catholiques des uns et des autres.
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ERHARD LUDWIG (1897-1977)
- Écrit par Henri MÉNUDIER
- 3 905 mots
Abandonné par tous, Ludwig Erhard ne put empêcher ses propres amis politiques de lui chercher un successeur : le 1er décembre 1966, Kurt Georg Kiesinger fut élu chancelier d'un gouvernement de coalition qui réunissait chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates. Conservant le mandat de député qu'il détenait depuis 1949, Ludwig Erhard, devenu le doyen du Bundestag, continua de défendre les principes de l'économie sociale de marché.