Chromosphère
- Nom féminin singulier
Définition
- en astronomie, couche de l'atmosphère, entre la photosphère et la couronne solaire
"chromosphère" dans l'encyclopédie
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ATMOSPHÈRE SOLAIRE
- Écrit par Bernard PIRE
- 5 058 mots
- 2 médias
La chromosphère s’étend jusqu’à une distance de 2 100 kilomètres de la surface et sa température s’élève avec l’altitude de 4 000 K à 8 000 K. Enfin, la température de la couronne solaire est supérieure à 500 000 K et dépasse parfois le million de kelvins. Même si on ne dispose pas de données fiables, on pense que ce chauffage de l’atmosphère concerne de nombreuses autres étoiles.
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SOLEIL
- Écrit par Jean-Claude VIAL
- 63 233 mots
- 19 médias
Les éruptions solaires ont donc été caractérisées à la fin du xixe siècle dans le rayonnement Hα provenant de la chromosphère. Mais ces observations étaient, d'une part, relativement rares (encore fallait-il observer le bon endroit au bon moment) et, d'autre part, limitées à quelques raies formées dans la chromosphère à environ 10 000 K. Il était donc impossible d'établir un bilan énergétique complet des éruptions.
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ULTRAVIOLET
- Écrit par Jacques ROMAND et Boris VODAR
- 24 473 mots
- 2 médias
Cependant, l'emploi de spectrographes et de spectromètres embarqués dans des véhicules spatiaux (des fusées dès 1946 et par la suite des satellites) permit en franchissant les limites de l'atmosphère terrestre d'étendre à tout l'ultraviolet lointain le domaine d'observation des spectres, dont voici quelques exemples : – observation d'un spectre de raies émis par des ions de degrés d'ionisation variés (dont on peut déduire la température des régions d'émission), jusqu'aux ions ne possédant plus que un ou deux électrons seulement, c'est-à-dire appartenant aux séquences isoélectroniques de l'hydrogène et de l'hélium neutres ; – mise en évidence, en 1959, de la présence du néon dans le Soleil par l'observation du doublet de Ne VIII à 77-78 nm ; – étude de la distribution de l'émission sur la surface du disque solaire, par l'obtention de spectrohéliogrammes dans l'ultraviolet lointain ; – mesures énergétiques et mise en évidence de l'importance de l'énergie rayonnée dans les raies de résonance de l'hydrogène (Lyman α à 121,57 nm) et de l'hélium ionisé He II à 30,38 nm ; – obtention du profil de Lyman α, dont on a pu déduire la température de la région d'émission dans la chromosphère, ainsi que des informations sur l'hydrogène géocoronal ; – informations aussi sur la haute atmosphère terrestre à propos de laquelle le rôle joué par le rayonnement ultraviolet du Soleil avait été prévu, en particulier pour la formation des couches ionisées par des mécanismes de photo-ionisation moléculaire et atomique, mais n'avait pas encore été vérifié par des observations directes.
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INTERPLANÉTAIRE MILIEU
- Écrit par Pierre COUTURIER et Jean-Louis STEINBERG
- 25 657 mots
- 5 médias
Il semble désormais certain que les microstructures du champ magnétique, visibles dans la chromosphère, jouent un rôle décisif dans le chauffage coronal mais nous ne disposons d'aucun modèle cohérent de ce transfert d'énergie. L'étude du chauffage et de l'accélération du vent solaire dans la couronne est rendue d'autant plus difficile que les trous coronaux qui semblent fournir l'essentiel du flux du vent solaire résistent à tout diagnostic observationnel au niveau coronal du fait de la raréfaction du plasma.
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RAYONNEMENT COSMIQUE Rayons cosmiques
- Écrit par Lydie KOCH-MIRAMOND et Bernard PIRE
- 34 281 mots
- 8 médias
Une explication plausible serait que les particules accélérées par le Soleil refléteraient la composition du milieu d'où elles sont extraites, la couronne ; celle-ci serait alimentée par un phénomène de sélection entre atomes neutres et atomes une fois ionisés, à l'interface entre chromosphère et couronne, là où la température s'élève brutalement de 8 000 à 1 million de kelvins.