Chymie
- Nom féminin singulier
Définition
- (vieilli) en sciences, ancien nom de la chimie
"chymie" dans l'encyclopédie
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LÉMERY NICOLAS (1645-1715)
- Écrit par Jonathan SIMON
- 3 655 mots
- 1 média
Lors de son compagnonnage, Lémery vient à Paris où il travaille dans l’officine de Christophe Glaser, célèbre apothicaire et auteur en 1663 d’un Traité de la chymie dont Lémery reprendra de nombreuses préparations dans son ouvrage de 1675. Après quelques années passées à Montpellier, Lémery s’installe à Paris, rue Galande, où il ouvre sa propre officine en 1674.
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SÉNAC JEAN-BAPTISTE (1693-1770)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET et Encyclopædia Universalis
- 3 658 mots
Il est alors nommé assistant d’anatomie à l’Académie des sciences et publie un Nouveau cours de chymie, suivant les principes de Newton et de Stahl (1723). Cet ouvrage - qui « nous apporta le stahlianisme, et fit la même révolution, dans notre chimie, que les réflexions sur l'attraction que publia M. Maupertuis [...] ont opéré dans notre physique, en nous faisant recevoir le newtonianisme » (Gabriel François Venel, in Encyclopédie méthodique de chimie, 1796) – permit notamment de mieux faire connaître les idées de Georg Ernst Stahl sur la théorie du phlogistique.
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ROUELLE GUILLAUME-FRANÇOIS, dit ROUELLE L'AÎNÉ (1703-1770)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 4 397 mots
- 1 média
L’influence de Rouelle est manifeste en philosophie : son enseignement incite ainsi Diderot à penser la chimie comme un principe transversal qui rompt avec la philosophie traditionnelle (Cours de chymie de monsieur Rouelle). Il a peu écrit – seulement quelques mémoires adressés à l’Académie royale des sciences – et une large part de ses travaux est connue par les textes émanant d’un certain nombre de témoins de ses présentations.
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CHIMIE Histoire
- Écrit par Élisabeth GORDON, Jacques GUILLERME et Raymond MAUREL
- 61 533 mots
- 7 médias
Mais cette conception correcte demeure longtemps sans effet, tant sont impérieuses les images primitives de la quaternité élémentaire, comme le prouvent les assertions de Macquer, en plein xviiie siècle, dans l'un des ouvrages réputés de la littérature chimique, le Dictionnaire de chymie (1766) : il déclare, tout comme Boyle cent ans plus tôt, qu'« on donne en chymie le nom d'élémens aux corps qui sont d'une telle simplicité que tous les efforts de l'art sont insuffisants pour les décomposer, et même pour leur causer aucune espèce d'altération ; et qui [.
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ORGANIQUE CHIMIE
- Écrit par Jacques METZGER et Charles PRÉVOST
- 38 593 mots
- 1 média
Mais l'origine des matières premières mises en œuvre, tirées de l'air, de l'eau, de la terre ou de la matière vivante, n'avait pas retenu particulièrement l'attention ; c'est Nicolas Lémery qui, dans son Cours de chymie (1690), distingue le premier la « chimie minérale », qui ne fait appel, au départ, qu'à la matière inerte, et la « chimie organique », qui puise ses sources dans le règne animal ou dans le règne végétal.