Ci-devant
- Nom invariant en genre et en nombre
Définition
Employé comme adjectif
- précédemment
Employé comme nom
- en histoire, noble déchu de ses privilèges par la Révolution française
"ci-devant" dans l'encyclopédie
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CI-DEVANT
- Écrit par Jean TULARD
- 2 848 mots
» Ainsi s'explique avec de notables exceptions l'entrée des ci-devant dans la noblesse d'Empire après 1808.
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SÉGUR HENRI PHILIPPE (1724-1801) maréchal de France
- Écrit par Jean DELMAS
- 1 498 mots
Elle est en fait la caricature d'une pensée plus généreuse, celle du chevalier d'Arc, auteur de La Noblesse militaire (1756), où il préconise une noblesse « pure et dure » consacrée au métier des armes, celui-ci devant échapper aux nouvelles puissances d'argent. « Les richesses qui corrompent tout sont désormais un titre suffisant pour prétendre à toutes les places », affirmera un contemporain de Ségur qui réclamait donc pour la seule noblesse l'accès aux emplois militaires.
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FESCH JOSEPH (1763-1830)
- Écrit par Jean MASSIN
- 1 521 mots
Et pourtant les voies de Dieu sont impénétrables : lorsque s'aggrave le conflit entre Pie VII et Napoléon, ce ci-devant défroqué, dont la ferveur mystique n'était guère évidente, se comporte presque aussi correctement qu'un évêque de la meilleure tradition ; obligé de présider le concile national de 1811, il déclare devoir réserver les droits du pape, et encourt de ce fait la semi-disgrâce de l'empereur.
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DORAT CLAUDE (1734-1780)
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 1 948 mots
ci-devant mousquetaire ») incarne, au moins autant que son ami Charles Pierre Colardeau (1732-1776), la détresse du lyrisme français au creux de la vague produite par l'explosion des Lumières à la charnière des deux moitiés du siècle. Sous sa frivolité se dissimule sa difficulté d'être poète en pleine crise de l'imagination créatrice. Fantaisiste, touche-à-tout, viveur, Dorat fut autant victime de sa prodigalité et de son imprévoyance que d'une opinion publique gagnée à la philosophie.
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TALLEYRAND-PÉRIGORD CHARLES MAURICE DE (1754-1838) prince de Bénévent (1806)
- Écrit par Jean MASSIN
- 6 581 mots
- 1 média
Le grand âge sonne la retraite des ambitions ; le prince ne veut plus que finir dans l'estime générale ; il y parviendra ; avec autant de dignité que de rouerie, il répare le plus visible accroc à son bas de soie et se réconcilie (sans s'humilier) avec l'Église ; le ci-devant évêque d'Autun, recevant les derniers sacrements à son lit de mort, rappellera noblement au prêtre que les dernières onctions se font sur le dos et non sur la paume des mains quand il s'agit d'un évêque.