Ci-gît
- Adverbe
Définition
- ici gît, ici est enterré
"ci-gît" dans l'encyclopédie
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CI-GÎT L'AMER. GUÉRIR DU RESSENTIMENT (C. Fleury)
- Écrit par Marc LEBIEZ
- 6 125 mots
C’est la démarche que nous propose Ci-gît l’amer (Gallimard, 2020). Le sous-titre le dit clairement : son ambition est de « guérir » de ce « ressentiment » qui n’est peut-être pas vraiment une maladie, mais relève bien de la psychanalyse. À la philosophie, Cynthia Fleury emprunte diverses références, dans un discours dont les normes sont celles de l’analyste plutôt que de l’argumentation philosophique.
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PIRON ALEXIS (1689-1773)
- Écrit par Édouard GUITTON
- 1 649 mots
Qui le lit encore ? Son épitaphe, réduite par ses soins à deux vers où transparaît un rêve d'honorabilité refoulé, a du moins survécu : Ci-gît Piron, qui ne fut rien, Pas même académicien.
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MOLINIER PIERRE (1900-1976)
- Écrit par Jean-François POIRIER
- 6 085 mots
On citera ainsi Fétiche à l'escarpin, La Poupée au gibus, Luciano Castelli, œuvres où la poupée semble s'animer tandis que le corps vivant se fait figurine, ou encore la facétieuse photographie de La Tombe prématurée où était inscrite cette épitaphe : Ci-gît/Pierre Molinier/né le 13 avril 1900 mort vers 1950/ce fut un homme sans moralité/il s'en fit gloire et honneur/Inutile/de/P.
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MORAVAGINE, Blaise Cendrars Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 6 655 mots
Un bref appendice, « Les manuscrits de Moravagine », évoque quelques traces laissées par ce personnage singulier : des manuscrits, dont une page est reproduite, des signatures, un portrait, une épitaphe enfin, « Ci-gît un étranger ». Une force qui va Selon un artifice cher aux romanciers du xviiie siècle (à certains égards, Moravagine peut apparaître comme une sorte d'anti-Candide), Cendrars affirme, dans le préambule de l'édition originale, avoir reçu les manuscrits de Moravagine, dont ce texte devrait constituer la préface aux Œuvres complètes, des mains d'un certain R.
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ARTAUD ANTONIN (1896-1948)
- Écrit par Paule THÉVENIN
- 18 657 mots
- 1 média
Il ne vit qu'en écrivant : Artaud le Mômo (Paris, 1947), Ci-gît précédé de La Culture indienne (Paris, 1947). Il achève la composition de Suppôts et suppliciations qui paraîtra seulement en 1978, trente ans après sa mort. Le 13 janvier 1947, au théâtre du Vieux-Colombier, il s'expose, dans le sens le plus dangereux du terme, au public dans une conférence : « Tête-à-tête, par Antonin Artaud », qu'il ne pourra prononcer parce qu'il n'est pas de public capable de l'écouter.