Cicéronianisme
- Nom masculin singulier
Définition
- style d'écriture très proche de celui de Cicéron
"cicéronianisme" dans l'encyclopédie
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GIRALDI GIAMBATTISTA, dit CINZIO ou CINTIO (1504-1573)
- Écrit par Guy LEBATTEUX
- 2 767 mots
En 1532, il adresse à Celio Calcagnini son Epistola sopra imitatione, témoignage d'obédience au cicéronianisme strict de son maître. Privé de son enseignement en octobre 1534, malgré ses efforts pour attirer l'attention bienveillante du pouvoir (Epicedion pour la mort d'Alphonse Ier, et l'Hercules estensis dux salutatus pour l'avènement d'Hercule II), il ne retrouve son emploi qu'en novembre 1536.
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HUMANISME
- Écrit par André GODIN et Jean-Claude MARGOLIN
- 62 831 mots
- 2 médias
Et surtout, pour guérir Nosoponus de son cicéronianisme maniaque, Buléphore-Érasme use d'un mode de raisonnement axé sur la comparaison systématique de l'éloquence avec les arts plastiques. Par une habile maïeutique, Buléphore feint d'abord de partager l'admiration inconditionnelle de Nosoponus pour Cicéron, comparant celui-ci à Apelle qui synthétisait à lui seul les qualités de tous les autres.
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LATINES (LANGUE ET LITTÉRATURE) La littérature chrétienne
- Écrit par Pierre HADOT
- 34 695 mots
- 3 médias
Ce cicéronianisme n'allait d'ailleurs pas sans crise de conscience : dans une lettre adressée en 384 à sa fille spirituelle Eustochium, Jérôme raconte qu'il vit en songe le Christ lui apparaître et lui dire : « Tu es cicéronien et non chrétien » ; Jérôme lui jura alors de ne plus lire d'ouvrages profanes, mais oublia vite ce serment de rêve. Au vie siècle, en tout cas, le chrétien Boèce n'éprouvera aucun scrupule à utiliser ses souvenirs cicéroniens pour rédiger la peu chrétienne Consolation philosophique, qui fut sa préparation à la mort.