Cicéronien
- Adjectif masculin singulier
Définition
- relatif à Cicéron, s'inspirant de Cicéron
"cicéronien" dans l'encyclopédie
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DIALOGUE DES ORATEURS, Tacite Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 4 193 mots
Historien de L'Âge de l'éloquence dans le premier xviie siècle, Marc Fumaroli voit succéder à cet « âge cicéronien » un « âge tacitéen » : dans un contexte politique de plus en plus autoritaire, le Dialogue des orateurs devient le lieu d'une méditation sur un magistère littéraire – et pas seulement moral ou spirituel – qui puisse être compatible avec une sorte d'exil intérieur.
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ISAAC DE L'ÉTOILE ou DE STELLA (1100 env.-env. 1169)
- Écrit par Jean-Pierre BORDIER
- 3 989 mots
Cicéronien, avant saint Bernard, et platonisant, il y expose notamment que l'homme est du côté de l'esprit et de la curiosité, tandis que la femme est chair et volupté. Ces équilibres rhétoriques, sans constituer une philosophie, sous-tendent des réflexions mystiques. Elles nous transmettent un antique folklore au moment où achève de briller la théologie monastique devant l'émergence de la scolastique.
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GRENADE LOUIS DE (1504-1588)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 3 959 mots
Il subit fortement l'influence de Juan de Avila (1500-1569) dont il tient le goût du style cicéronien et le sens du contact familier avec son auditoire. À la suite de Savonarole et des mystiques italiens, il a une préférence marquée pour l'oraison mentale plutôt que pour l'oraison vocale. Son œuvre apologétique est très variée : biographies, traductions, opuscules dévots, sermons, lettres.
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ORAISONS FUNÈBRES, Jacques Benigne Bossuet Fiche de lecture
- Écrit par Christian BIET
- 4 993 mots
- 1 média
Toutefois, il ne s'agit pas d'être trop fleuri, de laisser place à une quelconque fantaisie ou surcharge dans la pensée ou dans l'expression : le style classique, cicéronien, triomphe, et la langue se doit d'être simple et claire, selon les canons en vigueur. Ainsi, et pour longtemps, on admira la pompe et la grandeur des oraisons : Malraux, en faisant d'autres oraisons, celle de Jean Moulin et de Jeanne d'Arc, eut toujours en tête son illustre modèle, même lorsqu'il eut à prononcer, sur les places venteuses, les périodes grandioses qu'il avait écrites.
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NICOLAS DE CUES NICOLAS KREBS ou CHRIPPFS dit (1401-1464)
- Écrit par Maurice de GANDILLAC
- 8 766 mots
- 1 média
Si son latin peu cicéronien, sa dépendance de sources chartraines et lulliennes le lient encore à des traditions médiévales, Nicolas annonce souvent une manière nouvelle de sentir et de penser ; bien que son platonisme soit principalement celui de Proclus, il devine l'importance du texte du Ménon où un jeune esclave retrouve de lui-même la solution d'un problème géométrique.