Cicéronienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- relative à Cicéron, s'inspirant de Cicéron
"cicéronienne" dans l'encyclopédie
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ROME ET EMPIRE ROMAIN Rome et la pensée grecque
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 8 298 mots
- 2 médias
C'est la dépendance qui paraît bien dominer jusqu'à l'époque cicéronienne, et ce d'autant plus que, si l'aristocratie romaine s'intéresse dès le iie siècle avant J.-C. à la philosophie grecque, cet intérêt ne se conçoit pas sans la pratique du grec et la fréquentation parfois personnelle des philosophes grecs. C'est ainsi que l'académicien Carnéade vient à Rome en 155 avant J.
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DENYS D'HALICARNASSE (Ier s. av. J.-C.)
- Écrit par Dominique RICHARD
- 2 768 mots
Dans ces ouvrages de rhétorique et de critique, Denys abonde en remarques judicieuses sur le style des écrivains classiques de la Grèce et défend la tradition cicéronienne. Il place l'art oratoire au sommet de la littérature et se montre convaincu que la prose attique est la meilleure et Démosthène le meilleur de ses représentants. Il analyse les différents styles des grands auteurs avec une méthode scrupuleuse, considérant d'abord le choix des mots puis la composition de la phrase ; mais son étude apparaît surtout comme celle d'un technicien et ses vues semblent parfois un peu étroites.
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LE DÉCAMÉRON, Boccace Fiche de lecture
- Écrit par Claudette PERRUS
- 4 951 mots
- 1 média
Très cicéronienne dans les exordes, l'écriture varie de tempo selon la nature et la rapidité de l'action, et se colore de langue parlée dans les dialogues familiers. Aussi le Décaméron, modèle de langue, fut-il un modèle de situations et de « phrasé » pour la comédie italienne de la Renaissance.
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MASSILLON JEAN-BAPTISTE (1663-1742)
- Écrit par Louise LAMBRICHS
- 6 067 mots
C'est plus pour son Avent de 1699 que pour son Petit Carême de 1717, d'allure trop cicéronienne, que les critiques, notamment Voltaire qui admirait fort ce dernier, apprécient Massillon. Mais, dans l'ensemble de ses sermons, l'orateur témoigne de grandes qualités de moraliste et de peintre des attitudes de l'esprit. Moins théologien que Bossuet, moins entraînant et moins vif que Bourdaloue, il garde un débit simple, mais connaît le pouvoir d'un mot mis à sa place et se tient par une sorte de fidélité au langage, dans le souci d'une forme très châtiée.
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DRYDEN JOHN (1631-1700)
- Écrit par Jacques BLONDEL
- 9 007 mots
Il devient membre de la Société royale des sciences, dont Robert Boyle était le fondateur avec Newton ; c'est dans ce milieu qu'il participe au renouveau de la langue littéraire, attentif à débarrasser celle-ci de la rhétorique cicéronienne et soucieux de clarté logique. Sa carrière dramatique commence en 1661 ; influencé par les tragi-comédies de Corneille, il fait jouer Le Galant débridé (The Wild Gallant) puis La Reine des Indes (The Indian Queen), que Purcell mit en musique.