Cicatriser
- Verbe à l'infinitif
Définition
- fermer une plaie
- au sens figuré, oublier une souffrance morale
A la forme pronominale
- se refermer, pour une plaie
"cicatriser" dans l'encyclopédie
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HISTOIRES DE LA NUIT (L. Mauvignier) Fiche de lecture
- Écrit par Norbert CZARNY
- 6 512 mots
Héros d’un conte noir, les personnages de ce roman sont d’abord des humiliés et offensés qui doivent solder des comptes, cicatriser de vieilles blessures. Tous – à l’exception notable de Christine – semblent prisonniers de leur condition, de leur solitude, comme du bourg ou de la cité dont ils viennent. La Bassée est le lieu emblématique qu’a élu Laurent Mauvignier depuis son premier roman.
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MOUAWAD WAJDI (1968- )
- Écrit par Didier MÉREUZE et Encyclopædia Universalis
- 6 687 mots
- 1 média
Ils y resteront cinq ans, le temps pour l'adolescent d'oublier sa langue maternelle au profit du français, mais non de cicatriser les premières plaies de son existence. En 1983, la France refuse de renouveler les permis de séjour de la famille. Contrainte à un nouveau départ, celle-ci émigre cette fois au Canada. Depuis lors, le dramaturge se partage entre Montréal, Paris, Toulouse et Nantes.
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GENOU
- Écrit par Claude GILLOT
- 8 386 mots
- 2 médias
Toute fissuration ou rupture d'un ménisque doit conduire à son ablation chirurgicale, car le fibro-cartilage ne peut cicatriser.
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HERMIONE, frégate
- Écrit par Denis-Michel BOËLL
- 12 310 mots
- 4 médias
La durée du chantier est à la fois une contrainte, car le bois sèche, se rétracte, voit naître des gerçures qu’il faut cicatriser, et un atout car, d’année en année, les visiteurs reviennent prendre connaissance de l’avancement du chantier. Or la billetterie est une source majeure de financement de cette entreprise qui aura accueilli 3,7 millions de visiteurs en dix-huit ans.
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RESNAIS ALAIN (1922-2014)
- Écrit par Jean-Louis LEUTRAT
- 20 950 mots
- 1 média
La blessure qui n'en finit pas de ne pas cicatriser est le thème commun aux trois premiers longs-métrages de Resnais. La fin des années 1960 marque une transformation dans l'œuvre de Resnais. En 1966, La guerre est finie, d'après un scénario de Jorge Semprun, s'écarte apparemment des voies « expérimentales » ouvertes par les films prestigieux qui l'ont précédé : la blessure semble désormais ne plus avoir de raison d'être.