Cigale
- Nom féminin singulier
Définition
- en zoologie, insecte homoptère, de la famille des cicadidés
- en marine, anneau d'une ancre
Expressions autour de ce mot
- cigale de mer : crustacé appelé squille
"cigale" dans l'encyclopédie
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ABEILLES IMPÉRIALES
- Écrit par Hervé PINOTEAU
- 2 377 mots
Mouches et cigales font partie du mobilier funéraire mérovingien ; dans la civilisation de la steppe, la cigale est symbole de résurrection du fait de ses métamorphoses et, selon Édouard Salin : « La cigale mérovingienne évoque l'idée d'immortalité et elle est, plus ou moins indirectement, un héritage de traditions venues d'Extrême-Orient et apportées par le monde des steppes.
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AURORE, mythologie
- Écrit par Robert DAVREU
- 2 501 mots
Aurore obtint de Zeus qu'il conférât l'immortalité à ce dernier amant, mais oublia de demander aussi pour lui l'éternelle jeunesse ; si bien que Tithonos, le « compagnon de la reine du jour », ne cessa de vieillir et de se ratatiner : sa compagne dut l'enfermer dans son palais et/où il se transforma en cigale. Certains, tel Robert Graves dans Les Mythes grecs (The Greek Myths, 1955), n'ont voulu voir dans les amours d'Aurore qu'une « fantaisie » hellénique quelque peu grivoise.
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BONDARTCHOUK SERGUEÏ FEDOROVITCH (1920-1994)
- Écrit par Victor BACHY
- 3 396 mots
Ermler), dans le rôle de Dymov de La Cigale (Poprygounia, 1955, de Samsonov), d'après Tchekhov. Il est ensuite l'excellent Othello (1956, de S. Youtkevitch), avec Irana Skobtseva, sa future femme, en Desdémone. En 1959, il passe de l'autre côté de la caméra tout en restant interprète. C'est Le Destin d'un homme (Sudba Tcheloveka), d'après un récit de Mikhaïl Cholokhov, bouleversant (peut-être trop), qui narre les épreuves atroces d'un prisonnier soviétique de la dernière guerre et son retour au pays où il ne trouve plus que ruines et vide.
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BOYER LUCIENNE (1901-1983)
- Écrit par Robert de LAROCHE
- 3 428 mots
Elle pose également pour Jean-Gabriel Domergue et Foujita, et paraît à la Cigale, à l'Eldorado et au théâtre Michel, dans des seconds rôles de comédie ou de revue. C'est au Concert Mayol, où elle joue des sketches, que l'imprésario américain Lee Shubert la remarque. Il lui fait faire ses débuts dans la chanson chez Fyscher (1926), un cabaret chic de la rue d'Antin où Arletty, Yvonne George, Lys Gauty et Marie Dubas ont fait leurs classes.
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PRINTEMPS YVONNE (1894-1977)
- Écrit par Bernard GAVOTY
- 3 572 mots
- 2 médias
Elle n'en débute pas moins au music-hall dès sa quinzième année (Cigale, Folies-Bergère, etc.), dans des rôles d'enfant. Deux ans plus tard, son extraordinaire faculté d'imitation et de travesti la conduit aux Capucines, à l'Olympia et à la Gaîté-Lyrique. Pourquoi Yvonne Printemps, ce rossignol, refuse-t-elle de se laisser encager à l'Opéra-Comique, où elle aurait accompli une carrière de la plus rare qualité ? Toujours est-il qu'en 1915, elle joue au Palais-Royal une revue de Rip.