Ciné-roman

"ciné-roman" dans l'encyclopédie

• GRENIER ROGER (1919-2017)

  • Écrit par Yves LECLAIR
  • 5 401 mots

  Ses multiples talents d'écrivain seront notamment récompensés par le grand prix de littérature de l'Académie française (1985), le prix Femina (Ciné-roman, 1972), le prix de la nouvelle de l'Académie française (Le Miroir des eaux, 1975), le prix Albert-Camus (1987) et le prix Novembre (Regardez la neige qui tombe. Impressions de Tchékhov, 1992, un portrait de cet écrivain qu’il considère comme un modèle).

• BIRAUD MAURICE (1922-1982)

  • Écrit par Robert de LAROCHE
  • 3 244 mots

  C'est à Serge Moati, qui fera appel à lui cinq fois (notamment pour Ciné-roman, 1978 et Mont-Oriol, 1980), qu'il devra ses personnages les plus accomplis, les plus denses.

• RESNAIS ALAIN (1922-2014)

  • Écrit par Jean-Louis LEUTRAT
  • 20 950 mots
  • 1 média

  L'Année dernière à Marienbad n'est pas au sens strict l'adaptation du ciné-roman qui n'a été écrit que pour permettre son existence. Il s'agit plutôt de l'engendrement simultané de deux œuvres, ou de la réécriture de l'une par l'autre. Plus exactement, l'œuvre réécrite n'est ni le film ni le ciné-roman, mais une troisième œuvre, antérieure aux deux autres, une œuvre réellement originelle qui aurait été oubliée et que le ciné-roman découvrirait à travers le film et le film à travers le ciné-roman – et qui serait l'un des grands récits de la culture européenne, avec ses personnages, ses situations, les émotions qu'il provoque, etc.

• FEUILLADE LOUIS (1873-1925)

  • Écrit par Claude BEYLIE
  • 4 316 mots

  Feuillade a abordé tous les genres, toutes les formes de drame ou de mélodrame (bourgeois, paysan, patriotique, historique), de comique (troupier, galant, burlesque), de féeries à la Méliès, de documents bruts à la Lumière, mais sa contribution capitale concerne le ciné-roman (ou film à épisodes). Il y a dans tout cela, à coup sûr, beaucoup de déchet.

• CINÉMA (Aspects généraux) La cinéphilie

  • Écrit par Marc CERISUELO
  • 22 093 mots

  Inventeur des mots « cinéaste » et « ciné-club », Delluc est surtout le créateur d'un paradigme majeur de la critique française lorsqu'il choisit de vanter les mérites de l'art populaire, de l'acteur-créateur (comme dans les pages consacrées à Charlie Chaplin et à Douglas Fairbanks), plutôt que ceux du cinéma d'art, du ciné-roman ou du film théâtral, toujours tributaire des conventions scéniques.