Cinémascope
- Nom masculin singulier
Définition
- en cinéma, procédé d'enregistrement et de projection de l'image par anamorphose
"cinémascope" dans l'encyclopédie
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CINÉMASCOPE
- Écrit par Victor BACHY
- 1 315 mots
L'exploitation de l'anamorphose au cinéma à partir de 1953 sous le nom de Cinémascope lança la mode de l'écran large, sous toutes ses formes et toutes ses appellations (Superscope, Dyaliscope, Franscope, Vistavision, Panavision, Technirama, Cinérama). L'écran large, capable d'embrasser de vastes paysages et d'importants mouvements de foule, devait concurrencer le petit écran de la télévision.
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LANCEMENT DU CINÉMASCOPE
- Écrit par Joël MAGNY
- 1 263 mots
- 1 média
Amélioré, il devient le CinémaScope, bientôt suivi du Superscope, Dyaliscope, et autres procédés plus spectaculaires (Cinérama, 70 mm). Rien d'étonnant à ce que le premier film exploité en « scope » soit La Tunique, un péplum édifiant du bon artisan Henry Koster (1905-1988). À la différence du parlant et de la couleur (Becky Sharp, de Ruben Mamoulian, 1935, premier film en Technicolor), le « scope » restera une technique parmi d'autres, le format standard (1/1,33) tendant à s'élargir vers le 1/1,66, voire 1/1,85, techniquement moins coûteux.
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HYPERGONAR
- Écrit par Josette CACHELOU
- 706 mots
C'est le Cinémascope.
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REED CAROL (1906-1976)
- Écrit par Gérard LEGRAND
- 2 189 mots
- 2 médias
Notre Agent à La Havane (1959) ne fait que rassembler le « gratin » de la scène anglaise, dominé par Noël Coward, dans un « cinémascope » où Reed se montre d'une incroyable maladresse. Chose curieuse : de ces dernières mornes productions, la seule à retenir serait la plus hollywoodienne, L'Agonie et l'Extase (1965), biographie très adoucie mais non inexacte de Michel-Ange.
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HATHAWAY HENRY (1898-1985)
- Écrit par Gérard LEGRAND
- 3 365 mots
C'est surtout après la guerre que Hathaway put développer une activité « personnelle », en tirant parti de l'esthétique du Cinémascope et en devenant son propre producteur sur des sujets qui lui permettaient de souligner certains motifs privilégiés. On relève ainsi un goût prononcé pour les travestissements (La Rose noire [The Black Rose, 1950]) et pour une sexualité trouble, évoquée en rivalité ouverte avec Hitchcock dans L'Attaque de la malle poste (Rawhide, 1951), western « de chambre » à l'action ramassée et aux implications sadiques.