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Cinématographe

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. appareil d'enregistrement de films
  2. (vieilli, abrégé en cinéma) art de réaliser des films

"cinématographe" dans l'encyclopédie

  • PRÉSENTATION DU CINÉMATOGRAPHE LUMIÈRE

    • Écrit par Joël MAGNY
    • 1 342 mots
    • 1 média

    Le 28 décembre 1895, Antoine Lumière présente, au salon indien du Grand Café, 14, boulevard des Capucines, à Paris, l'invention de ses fils Auguste (1862-1954) et Louis (1864-1948), le Cinématographe. L'image animée existe depuis 1894, avec le Kinétoscope de Thomas Edison et W. K. L. Dickson. Mais elle n'est encore visible que par un seul spectateur à la fois, par l'entremise d'une boîte munie d'un œilleton.

  • IMAGE ANIMÉE

    • Écrit par Laurent MANNONI
    • 24 143 mots
    • 6 médias

    Cette vision prémonitoire, qui annonce les premiers commentaires des spectateurs du Cinématographe Lumière, rejoint le désir exprimé par Leurechon au xviie siècle : voir enfin le fameux « mouvement continué » que les peintres ne sauraient représenter sur leurs tableaux. La méthode graphique La question de l’analyse et de l’enregistrement du mouvement avant sa synthèse et sa restitution sur un écran, matérialisée également par ce que l’on a appelé au xixe siècle la méthode graphique, est cruciale : c’est par cette voie que le cinématographe est concrètement né.

  • PICKPOCKET, film de Robert Bresson

    • Écrit par Michel MARIE
    • 5 368 mots

    Bresson théorise sa conception de la mise en scène en opposant son « cinématographe » au « cinéma-spectacle ». Pour lui, le cinématographe est une écriture qui doit tourner le dos au théâtre et à l'art dramatique ; d'où sa conception de l'acteur « modèle » qui ne doit pas être un acteur de théâtre, mais un modèle comme celui d'un peintre. Le cinéaste a théorisé sa conception de la mise en scène dans un petit livre remarquable de densité : Notes sur le cinématographe.

  • LUMIÈRE LOUIS (1864-1948)

    • Écrit par Claude BEYLIE
    • 3 554 mots
    • 2 médias

    Il ne fit, aidé de son frère Auguste, que porter à leur point de perfection les travaux de ses prédécesseurs et rendre leur exploitation possible par l'utilisation de la pellicule perforée et un mécanisme simple d'enclenchement (le brevet du Cinématographe est déposé le 13 février 1895). Initialement, cette extraordinaire « machine à moudre » les images, à laquelle fut donné « le nom un peu rébarbatif de cinématographe » (pour reprendre les termes d'un journal de 1895, année de la première projection payante dans les salons du « Grand Café », à Paris, au mois de décembre, après qu'il eut été présenté, le 22 mars, à la Société d'encouragement à l'industrie nationale, et, le 17 avril, à la Sorbonne), ne représentait guère, dans l'esprit de ses créateurs, qu'une curiosité scientifique, à laquelle ils ne voyaient — ni ne souhaitaient — d'avenir commercial, et moins encore artistique.

  • MUSÉE MÉLIÈS. LA MAGIE DU CINÉMA

    • Écrit par Bernard GÉNIN
    • 5 975 mots
    • 3 médias

    L'automate du film figure en bonne place, gracieusement offert par Scorsese, et l’on peut revoir la très émouvante scène du grand gala de la salle Pleyel de 1929, où le tout-Paris put enfin offrir une standing ovation au premier génie du cinématographe, interprété ici par Ben Kingsley.

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