Cinéphile
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- en cinéma, relatif à la cinéphilie, à l'amour du cinéma
Employé comme nom
- en cinéma, amateur de cinéma
"cinéphile" dans l'encyclopédie
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CINÉMA (Aspects généraux) La cinéphilie
- Écrit par Marc CERISUELO
- 22 093 mots
S'il fleure bon le grec, comme le cinématographe, le terme « cinéphile » est – lui aussi – une création bien française qui supplante rapidement son malheureux rival « cinémane », et s'implante peu à peu dans le monde entier, comme l'atteste son adoption par les Anglais. Le mot recèle un pouvoir d'expansion qui ne se limite aucunement à « l'amour du cinéma », si l'on entend par là le goût indifférencié pour les images en mouvement.
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LA MAMAN ET LA PUTAIN, film de Jean Eustache
- Écrit par Michel MARIE
- 5 732 mots
Ne vivant que pour le cinéma, comme cinéphile et cinéaste, il choisit de mettre fin à ses jours. Rencontre au village Saint-Germain Alexandre, « jeune homme pauvre », vit avec Marie qui gère un magasin de vêtements dans le quartier de Saint-Germain à Paris. Un matin, il part à la rencontre de l'une de ses anciennes amies, Gilberte, et lui demande de l'épouser.
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BOGDANOVICH PETER (1939-2022)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 5 647 mots
Cinéphile nostalgique de la gloire du Hollywood des années 1930 et 1940, Bogdanovich commence sa carrière cinématographique comme assistant du réalisateur de films de série B Roger Corman. Grâce à lui, il tourne son premier long-métrage, La Cible (Targets, 1968), un thriller imbriquant deux histoires, dont l’une suit Boris Karloff, dans son propre rôle.
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THE FABELMANS (S. Spielberg)
- Écrit par Michel CIEUTAT
- 6 174 mots
Certes, ils n'entament en rien la passion cinéphile du fils, mais lui causent des désagréments qui le troublent considérablement. À Phoenix tout d'abord, tel David Hemmings dans Blow-Up de Michelangelo Antonioni (1967), Sammy découvre incidemment, en visionnant le métrage d'une séquence familiale, que sa mère est en train de succomber aux charmes de l'ami de la famille, Bennie (Seth Rogen), proche collègue de son père.
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KOBAL JOHN (1940-1991)
- Écrit par Christian CAUJOLLE
- 2 646 mots
John Kobal part pour les États-Unis, et les maisons de production qui salariaient alors des portraitistes, des reporters et des photographes de plateau accueillent à bras ouverts ce cinéphile obsessionnel qui les « débarrasse » providentiellement d'archives encombrantes. Il visite New York, puis Hollywood, avant un passage par Paris où il accumule des trésors.