Cinéphilie
- Nom féminin singulier
Définition
- en cinéma, amour du cinéma
"cinéphilie" dans l'encyclopédie
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CINÉMA (Aspects généraux) La cinéphilie
- Écrit par Marc CERISUELO
- 22 093 mots
Cinéphilie et Nouvelle Vague Telle est la raison qui, non sans fondement, fit prendre la génération d'après guerre pour celle de la première cinéphilie. Il faut y ajouter un facteur circonstanciel d'importance : le retour des films américains après la Seconde Guerre mondiale. Non seulement la production hollywoodienne avait déserté les écrans de la France occupée, mais les compagnies américaines devaient écouler plusieurs saisons de ladite production à la Libération.
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JACKIE BROWN (Q. Tarantino)
- Écrit par Frédéric STRAUSS
- 6 212 mots
Plus que de cinéphilie, il faut d'ailleurs parler ici d'une culture des images dont le haut lieu est le vidéo club, tel celui où Quentin Tarantino, né en 1963, passa l'essentiel de son temps au début des années 1980 jusqu'à y travailler, organisant des rétrospectives, des hommages, des cycles thématiques et retrouvant ainsi l'esprit des cinémathèques.
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TARANTINO QUENTIN (1963- )
- Écrit par Frédéric STRAUSS
- 6 500 mots
- 1 média
En l'espace de deux films, Reservoir Dogs (1992) et Pulp Fiction (1994), dont le retentissement tant critique que public et médiatique fut considérable, Quentin Tarantino s'est imposé comme un des cinéastes américains les plus talentueux, mais aussi comme le plus représentatif d'une relation nouvelle aux images, aux codes de la fiction et à la cinéphilie.
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KOBAL JOHN (1940-1991)
- Écrit par Christian CAUJOLLE
- 2 646 mots
Photographies, mais aussi affiches et « reliques » du cinéma ont envahi la maison londonienne d'un homme dont le nom est devenu synonyme de cinéphilie. D'émissions de radio en programmes télévisés ou publications — une biographie de Cecil B. De Mille —, John Kobal continuera, jusqu'à la fin de sa vie, à enrichir son fonds, à le diffuser, à multiplier les projets.
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CINÉMA (Aspects généraux) Les cinémathèques
- Écrit par Jean-Pierre JEANCOLAS
- 24 778 mots
La Cinémathèque des années 1990 s'ouvre à une fonction pédagogique et à un projet muséographique qui veut tourner le dos à une cinéphilie qui avait nourri l'œuvre de Langlois, de ses disciples et de ses continuateurs. Dominique Païni avait déclaré sa guerre dans une brochure publiée en 1992 : « De résistance dévote digne des premiers chrétiens, la cinéphilie est devenue un des maux principaux qui retardent la transformation de la cinémathèque d'hier en un musée du cinéma de demain.