Cingulaire
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en anatomie, relatif au cortex le plus ancien donc le plus proche des hémisphères cérébraux
"cingulaire" dans l'encyclopédie
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CERVEAU ET ÉMOTION
- Écrit par Patrik VUILLEUMIER
- 8 899 mots
- 1 média
Ces réseaux implémentent différentes facettes des processus émotionnels : – évaluation et apprentissage de la valeur motivationnelle des stimuli (amygdale, striatum, cortex orbito-frontal), en interaction avec des systèmes impliqués dans la mémoire épisodique (hippocampe, cortex préfrontal médial, cortex cingulaire retrosplenial) ; – production de réponses physiologiques et comportementales adaptées à cette évaluation (insula, cortex cingulaire antérieur ventral, cortex prémoteur, projections directes vers les noyaux végétatifs et moteurs du tronc cérébral, notamment substance grise périaqueductale pour sursaut ou immobilité, hypothalamus pour sécrétion d’hormones de stress, voies sympathique et parasympathique pour régulation cardio-vasculaire, etc.
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CERVEAU ET FONCTIONNEMENT EXÉCUTIF
- Écrit par Fabienne COLLETTE
- 5 943 mots
Ces travaux ont montré que certaines régions sont systématiquement impliquées, quel que soit le processus exécutif exact mis en jeu : le cortex préfrontal dorsolatéral, le cortex cingulaire antérieur et des régions pariétales (plus particulièrement le sillon intrapariétal). De façon synthétique, les régions préfrontales joueraient un rôle central dans le maintien des règles d’action et la gestion des informations contextuelles et temporelles relatives à la tâche ; la région cingulaire antérieure détecterait les conditions nécessitant un contrôle cognitif accru (par exemple, la détection et la résolution des conflits) ; les régions pariétales communes seraient plutôt associées à des processus attentionnels (évaluation de la saillance des items, gestion des associations stimulus-réponse et des représentations en mémoire de travail, attention sélective…).
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ALEXITHYMIE
- Écrit par Olivier LUMINET
- 2 858 mots
Cette hypothèse est corroborée par des études d’imagerie fonctionnelle qui montrent que les zones cérébrales impliquées dans le traitement émotionnel et liées à la conscience de soi (cortex cingulaire antérieur, insula, cortex somatosensoriel) sont moins activées chez les sujets présentant un score élevé d’alexithymie. En ce qui concerne le traitement cognitif de l’émotion, on observe chez les sujets alexithymiques des déficits au niveau des traitements automatiques (non conscients) sous la forme d’une moins bonne détection des signaux de menace et d’une plus faible capacité de discrimination entre des expressions faciales émotionnelles.
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EMPATHIE
- Écrit par Jean DECETY
- 7 682 mots
Par exemple, l’activité dans le réseau de la douleur (insula et cortex cingulaire antérieur) est considérablement augmentée lorsque des participants perçoivent leurs proches souffrir par comparaison à l’activité cérébrale générée lorsqu’ils voient des étrangers souffrir, et ceci bien que le niveau objectif de souffrance affiché par les sujets soit le même.
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NEUROSCIENCES COGNITIVES ET THÉORIE DE L'ESPRIT
- Écrit par Dana SAMSON
- 7 286 mots
- 1 média
Le réseau cérébral qui sous-tend la théorie de l’esprit est très étendu et comprend le cortex préfrontal médian, le cortex préfrontal latéral, les pôles temporaux, la jonction temporo-pariétale et le cortex cingulaire postérieur. Ce réseau est activé dans toute situation qui demande de traiter des états mentaux. Chaque fois que nous essayons de prendre un autre point de vue (celui d’une autre personne ou le nôtre à un autre moment dans le temps), nous nous appuyons sur nos connaissances de théorie de l’esprit pour donner un contenu au nouveau point de vue que nous considérons.