Cohérence
- Nom féminin singulier
Définition
- liaison, imbrication de divers éléments dans un ensemble
- en physique, ensemble de vibrations ayant une différence de phase constante
- fait d'être cohérent, de maintenir une harmonie de pensée
"cohérence" dans l'encyclopédie
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OPTIQUE Optique cohérente
- Écrit par Michel HENRY
- 21 878 mots
- 4 médias
Nous touchons ici « du doigt », encore que de façon plutôt simpliste, la dualité de la cohérence : dans la réalité, une source de lumière n'est pas restreinte à un seul atome, et de toute façon celui-ci n'émet pas des trains d'ondes de durée infinie. Nous disons que la première restriction limite la cohérence spatiale, et la seconde la cohérence temporelle.
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BIBLE Vue d'ensemble
- Écrit par André PAUL
- 3 838 mots
Car la Bible, selon les yeux qui la regardent, apparaît soit comme le comble de l'anarchie, soit comme le sommet de la cohérence. En fait, sa cohérence est anarchie dans la mesure où elle trouve en chaque lieu et chaque moment son principe nouveau, dont le lecteur seul est maître. Et son anarchie est cohérence dans la mesure où toute dérive qu'elle révèle ou engendre n'est en fait qu'une trajectoire nouvelle de sens qui vient croiser quelque part la somme totale des autres.
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ACKERMANN WILHELM (1896-1962)
- Écrit par Bernard PIRE
- 2 041 mots
Dans sa thèse, accomplie sous la direction de David Hilbert (1862-1943), il démontre en 1924 la cohérence de l'arithmétique sans avoir recours à l'induction. Ce travail est la première contribution majeure au second problème de Hilbert, c'est-à-dire l'établissement de la preuve de la cohérence des mathématiques. Après avoir passé quelque temps à l'université de Cambridge (Grande-Bretagne), il devient en 1927 professeur de mathématiques dans un lycée à Burgsteinfurt, puis à Lüdenscheid (Allemagne), fonction qu'il exercera jusqu'en 1961.
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RATIONALITÉ ÉCONOMIQUE
- Écrit par Hubert BROCHIER
- 21 682 mots
Comme cette rationalité est, par définition, non intentionnelle, elle ne réside que dans la cohérence interne des diverses instances qui la constituent. En d'autres termes, un système n'a pas de fins, sinon peut-être celle de se perpétuer. On peut donc admettre que tout système est « rationnel » tant qu'il se survit à lui-même, c'est-à-dire tant qu'il existe un degré de cohérence supportable entre les instances qui le composent (forces productives, rapports sociaux, idéologies, par exemple), ce qui n'empêche pas, à notre avis, de porter un jugement sur les objectifs qu'il réalise effectivement, même s'il est interdit de le faire en termes de plus ou moins grande rationalité.
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FABLE, notion de
- Écrit par Christophe TRIAU
- 6 008 mots
Le primat de la fable, posé par Aristote, a déterminé toutes les poétiques, théâtrales ou romanesques, jusqu'à la modernité : la cohérence interne de l'histoire racontée ou représentée est en effet la première condition d'effectivité de la mimèsis littéraire. Mais, alors que les genres narratifs et la critique qui s'y rattache privilégient les termes d'histoire et de diégèse, l'usage du terme de fable au fil des siècles est spécifique des théories théâtrales.