Crésus
Issu de la forme : crésus
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- éponyme d'un roi de Lydie, possesseur de nombreuses mines d'or, désignant un personnage extrêmement riche
"crésus" dans l'encyclopédie
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CRÉSUS, roi de Lydie (561-546 av. J.-C.)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 078 mots
D'une richesse légendaire, Crésus fera des offrandes somptueuses à l'oracle de Delphes. Après l'invasion de l'Empire mède par les Perses, pendant le règne du roi achéménide Cyrus le Grand, en 550, Crésus voit croître la menace de l'Empire perse. Le roi lydien s'allie alors à Nabonide, roi de Babylone, tandis que l'Égypte et Sparte promettent des renforts.
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LYDIE
- Écrit par André LARONDE
- 9 749 mots
Il devait revenir à Crésus de l'achever en soumettant Milet. Prospérité de la Lydie sous Crésus Sous Crésus, la Lydie s'étend sur toute l'Asie Mineure à l'ouest de l'Halys. Des Éoliens, des Ioniens et des Doriens, Crésus se borne à exiger un tribut. La Lydie se trouve donc en contact avec le monde grec. Non seulement les Grecs accueillaient les caravanes parties de Sardes, mais ils vinrent en nombre s'installer à Sardes.
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HÉRODOTE (env. 484-425 av. J.-C.)
- Écrit par Jacqueline de ROMILLY
- 12 538 mots
- 1 média
Elle vient en effet sur Crésus, mais non sans que Crésus lui-même ait été trompé par des oracles mal compris, et non sans que Solon l'ait averti que l'on ne pouvait dire aucun homme heureux avant sa mort. La scène pathétique où Hérodote montre Crésus, prêt à mourir sur son bûcher, répéter le nom de Solon, donne à cette leçon un relief manifestement intentionnel ; et la demande d'explications que Crésus adresse à Delphes lui apporte sa conclusion, puisque le prince reconnaît ses erreurs : « Crésus reconnut qu'il était, lui, en faute, et non les dieux.
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ÉNIGME, littérature
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 2 365 mots
Les défaites de Crésus ou de Macbeth ne sont pas des échecs militaires ; l'aveuglement de ces personnages devant le sens de l'oracle est le responsable réel de leur défaite. Cet aveuglement consiste à refuser l'idée de l'ambiguïté du langage : Crésus considère qu'un mulet (au sens « propre ») ne peut être roi des Mèdes, alors que la pythie désigne par mulet le fruit d'une mésalliance (donc Crésus lui-même) ; à l'inverse, Macbeth n'imagine pas qu'une forêt puisse dévaler la pente : il ne prend pas au pied de la lettre la prophétie des sorcières.
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CYRUS LE GRAND, roi des Perses et des Mèdes (env. 559-env. 530 av. J.-C.)
- Écrit par Valentin NIKIPROWETZKY
- 5 213 mots
- 2 médias
Crésus s'enferma dans Sardes, que Cyrus enleva au terme d'un siège de seize jours et mit à sac. Nabonide n'avait pas bougé. Il semble que Cyrus ait fait preuve de clémence à l'égard du roi de Lydie. Il paracheva la conquête du royaume de Crésus, puis s'empara des cités grecques ioniennes. Il était désormais le maître incontesté de l'Asie Mineure. La suite des campagnes de Cyrus le conduisit vers l'est.