Dé
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Interjection
Définition
- en couture, cylindre de métal évi dé servant à protéger le bout du majeur avec lequel on pousse l'aiguille
- en jeux, petit cube portant des numéros symbolisés par des points sur chacune de ses six faces, utilisé pour jouer
- en cuisine, petit cube taillé dans un aliment, généralement cru
- préfixe exprimant la notion d'arrêt d'un état
Expressions autour de ce mot
- coup de dé s : hasard, chance
- lâcher les dé s : abandonner une position favorable, un avantage
"dé" dans l'encyclopédie
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DÉS JEUX DE
- Écrit par Thierry DEPAULIS
- 6 013 mots
- 2 médias
Le mot français dé vient du latin populaire datum « donné », mais on s'explique mal comment le mot a pris ce sens, car les Romains disaient tessera pour nommer le dé cubique (qu'ils distinguaient ainsi d'un autre dé à jouer). La façon la plus simple de jouer consiste à lancer un ou plusieurs dés afin d'obtenir le nombre le plus élevé ou des combinaisons particulières ; par exemple, le jeu de 421 nécessite trois dés.
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BACKGAMMON
- Écrit par Thierry DEPAULIS
- 4 706 mots
- 3 médias
Le jet d'un dé permet de choisir le joueur qui joue en premier : celui qui a le point le plus élevé commence. Les deux lancés, le joueur peut choisir d'affecter le résultat de chaque dé à chacun de ses deux pions ou d'utiliser la somme des deux dés au déplacement d'un seul pion. Les flèches constituent les « cases » du jeu – quelle que soit leur couleur, l'alternance n'ayant pas de fonction particulière.
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TRIVIAL PURSUIT
- Écrit par Thierry DEPAULIS
- 2 776 mots
Comme tous les jeux de parcours, le Trivial Pursuit utilise un générateur de hasard, en l'occurrence un dé traditionnel. Chaque joueur lance le dé, fait avancer son pion, et la case où il atterrit détermine le tirage d'une carte questionnaire relevant de la catégorie indiquée. Une bonne réponse permet d'aller plus loin. Certaines cases sont importantes car elles donnent droit à un triangle coloré.
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DÁNA
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
- 785 mots
Mais ce nom n'est attesté que par une mention du Glossaire de Cormac, qui date du xe siècle, et par quelques allusions topographiques, hormis son emploi principal, qui est le nom générique et spécifique des dieux de l'Irlande ou Túatha Dé Dánann (« Tribus de la déesse Dána »). Le nom est archaïque (cf. la légende d'Anna Perenna à Rome) et on a la trace de l'existence d'une même divinité chez les Celtes continentaux dans le synonyme Matrona (Marne) ou dans le nom du Danube, Danu-bius.
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GOIBNIU
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
- 983 mots
Dieu Forgeron de l'Irlande celtique, Goibniu, dans le récit du Cath Maighe Tuireadh (« Bataille de Moytura »), forge les armes des Túatha Dé Dánann ou « Tribus de la déesse Danan » en lutte contre les démons malfaisants que sont les Fomoire. Il est aidé en cela par le charpentier Luchta et par le bronzier Credne. C'est lui qui assure aussi aux dieux la nourriture d'immortalité, comme Vulcain ou Héphaïstos ; et il n'existe aucune divinité « agricole » car Goibniu, le forgeron, fabrique aussi bien les outils du travail de la terre que les armes de la guerre.