Débrouille
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- fait de savoir se débrouille r, aptitude à se sortir d'affaire
Forme dérivée du verbe « débrouiller »
Synonyme
- débrouillardise
"débrouille" dans l'encyclopédie
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LE RETOUR (mise en scène L. Bondy)
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 5 074 mots
- 1 média
Face à lui, il y a Max, son père, veuf et ancien boucher ; ses frères cadets, Joey, le boxeur, et Lenny, vivant de débrouille, peut-être maquereau ; Sam, l’oncle célibataire et chauffeur de taxi devenu chauffeur à la journée. Personnages ternes, aux vies sans relief, restés confinés dans leur vieille maison du West-End à Londres, ils évoquent par à-coups la disparition de la mère, Jessie, sans que l’on sache, à les entendre, si elle fut « sainte » ou « garce ».
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FONTAINE JOAN (1917-2013)
- Écrit par Richard PALLARDY
- 5 066 mots
- 1 média
La jeune actrice se débrouille cependant très bien face à Cary Grant et Douglas Fairbanks Jr. dans Gunga Din (1939) de George Stevens, film d’aventure sur des bandits en Inde britannique, et face à Joan Crawford et Norma Shearer dans The Women (1939, Femmes) de George Cukor, satire féroce sur fond d’infidélité et de traîtrise. Joan Fontaine tient ensuite le haut de l’affiche dans deux films d’Alfred Hitchcock : Rebecca (1940), d’après le roman de Daphné du Maurier, où elle incarne la seconde épouse aux abois de M.
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LA VIE RÊVÉE DES ANGES (É. Zonca)
- Écrit par Joël MAGNY
- 5 392 mots
Sinon, c'est la « débrouille », entre autres sous la forme de l'appartement que l'on squatte. C'est aussi l'envie de « s'en sortir », terme aussi usé que le point de départ de son scénario, auquel Érick Zonca rend toute son ambivalence. C'est moins le fait de sortir de soi qui détermine l'attitude de Marie que le fait de s'occuper de soi. Sa passion soudaine pour Chriss, où elle se montre incapable d'envisager une autre solution que de se sauver soi-même, la renforce dans son narcissisme : elle est aimée, elle n'a donc besoin de personne.
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ZELENSKY VOLODYMYR (1978- )
- Écrit par Annie DAUBENTON
- 6 219 mots
- 1 média
Sa ville natale, surnommée « Gangster City » dans les années 1990, incite surtout à la débrouille. Mais la règle de vie est établie par la famille, d’origine juive, laïque, dont plusieurs membres ont été tués durant la Shoah. Au cours de ses études, il se rend à Dniepropetrovsk – Dnipro aujourd’hui – pour valider son niveau en langue anglaise (TOEFL) et il envisage une carrière de diplomate.
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LA PROMESSE (J.-P. et L. Dardenne)
- Écrit par Joël MAGNY
- 7 318 mots
Pour peu, on lui donnerait raison : les exploités n'acceptent-ils pas leur sort, protestant peu, d'autant que Roger sait parfois céder juste ce qu'il faut, non sans méfiance, et qu'il exerce ces activités pour son fils unique afin de payer un appartement dont Igor profitera plus que lui ? Dans ce monde de débrouille et d'arnaque, de plus en plus dénué de repères moraux et qui se développe dans les marges sans cesse élargies des pays occidentalisés, Igor a grandi sans se poser de questions, suivant, moins par lâcheté naturelle que par manque de maturité, les ordres paternels.