Décapole
- Nom féminin singulier
Définition
- en histoire, réunion de dix villes
"décapole" dans l'encyclopédie
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DÉCAPOLE ALSACIENNE
- Écrit par Jean MEYER
- 2 984 mots
La guerre de Trente Ans, qui se déroule en partie sur le sol alsacien, et le cortège de ruines qui l'accompagne poussent la Décapole à demander en 1634 la protection du roi de France Louis XIII. L'accord est confirmé par le traité de Rueil en 1635 qui reconnaît l'établissement de la puissance française en Alsace. Toutefois, la Décapole s'est formellement réservé son statut d'immédiateté d'Empire.
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HAGUENAU
- Écrit par Thérèse CHARMASSON
- 1 254 mots
- 1 média
Elle est le chef-lieu de la Décapole (alliance des dix villes libres). Elle connaît une intense activité intellectuelle aux xve et xvie siècles. Elle décline ensuite rapidement, avec les guerres de Religion, la guerre de Trente Ans et l'incendie de 1677.
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SÉLESTAT
- Écrit par Thérèse CHARMASSON
- 1 320 mots
- 1 média
Elle fait partie, en 1354, de la Décapole et, en 1473, de la Basse Union, ligue dirigée contre les progrès des Bourguignons sur le Rhin. La ville est le siège, entre 1441 et 1525, de la première école humaniste d'Allemagne du Sud : le recteur Dringenberg réorganise l'école latine ; Jérôme Gebwiller, Jacques Wimpheling, Martin Bucer étudient ou enseignent à Sélestat.
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COLMAR
- Écrit par Raymond WOESSNER
- 3 741 mots
- 2 médias
Après avoir appartenu à diverses institutions religieuses de Payerne (Suisse), de Constance (Allemagne) et de Munster, la ville devient cité impériale en 1226, puis la capitale de la Décapole, alliance des villes impériales d'Alsace, en 1354. Elle est réputée pour sa foire aux vins à partir de 1305. La Réforme y est introduite en 1575. Occupée par les Suédois durant la guerre de Trente Ans, elle est prise par les Français en 1634 et Louis XIII reconnaît les privilèges de la cité.
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MULHOUSE
- Écrit par Raymond WOESSNER
- 6 336 mots
- 2 médias
Ville libre impériale en 1273, Mulhouse entre dans la Décapole en 1354. Entourée de campagnes aux mains des Habsbourg, Mulhouse signe un pacte d'alliance avec Bâle (1506). Les relations avec les cantons helvétiques favorisent l'introduction de la Réforme (1523). La ville reste une enclave suisse en France après les traités de Westphalie (1648). En 1746, la ville devient industrielle lorsque de jeunes bourgeois (Jean-Henri Dollfus, Jean-Jacques Schmaltzer, Samuel Kœchlin et Jean-Jacques Feer) lancent l'indiennage, c'est-à-dire l'impression de cotonnades à la planche.