Décarnisation

"décarnisation" dans l'encyclopédie

• DÉCOUVERTE D'HOMO ANTECESSOR

  • Écrit par Herbert THOMAS
  • 1 310 mots

  Plusieurs des os humains eux-mêmes portaient des traces de décarnisation qui ne laissent que peu de doute quant au cannibalisme pratiqué par les hommes de Gran Dolina. Ces derniers, les plus anciens connus de toute l'Europe, auxquels on a donné, en 1997, le nom d'Homo antecessor, ne possèdent pas encore les traits physiques qui vont caractériser les populations ultérieures, celles des pré-Néandertaliens, qui apparaîtront vers 500 000 ans.

• PRÉHISTOIRE Cannibalisme

  • Écrit par Alban DEFLEUR
  • 12 156 mots

   Gorjanovic-Kromberger, en 1906), la fragmentation et les stries observées sur quelques-uns des plus de 600 ossements exhumés (crânes fragmentaires, fragments de mandibule et d'os longs) traduiraient à l'évidence la désarticulation, la décarnisation et le bris des ossements pour récupérer la viande, la moelle et le cerveau. D'autres préhistoriens estiment au contraire que les traces de découpe seraient la preuve d'une phase active de décarnisation à mettre en liaison avec une pratique funéraire, alors que les traces de fracturation résulteraient de plusieurs causes, non exclusives les unes des autres : compactage des sédiments, chutes de blocs provenant de la voûte, dommages survenus lors de la fouille.

• ATAPUERCA, site préhistorique

  • Écrit par Jean-Jacques HUBLIN
  • 5 765 mots

  Ils sont associés à de la faune et à de l'outillage et présentent des traces de décarnisation qui évoquent un possible cannibalisme. L'intérêt exceptionnel de cet ensemble réside dans son âge. Le niveau TD6 a été déposé sous des conditions de magnétisme terrestre inverses des conditions actuelles. Il est donc légèrement antérieur à la dernière grande inversion du champ magnétique terrestre, il y a 780 000 ans.

• PRÉCOLOMBIENS Amérique du Sud

  • Écrit par Jean-François BOUCHARD, André DELPUECH, Danièle LAVALLÉE, Dominique LEGOUPIL, Stéphen ROSTAIN et Encyclopædia Universalis
  • 127 710 mots
  • 10 médias

  Plus spectaculaires encore, les restes de sept ou huit mastodontes, dispersés aux alentours du campement, portaient des traces de fracture et de décarnisation. Ces découvertes, pour le moment uniques, enrichissent de manière singulière l'image quelque peu simpliste que l'on se fait généralement de la vie des chasseurs « primitifs » d'Amérique du Sud.