Décevoir
- Verbe à l'infinitif
Définition
- rendre déçu, ne pas répondre à l'espoir
"décevoir" dans l'encyclopédie
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CARRIÈRE JEAN (1928-2005)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 871 mots
L'immense succès de cet ouvrage perturbe jusqu'à la dépression son auteur, qui craint désormais de décevoir. Vingt plus tard, il essaie d'exorciser ce traumatisme dans Le Prix d'un Goncourt. Entre-temps, il publie pourtant une vingtaine d'ouvrages : des romans comme La Caverne des pestiférés (1979) ou Achigan (1995) et des essais (Giono, 1985 ; Julien Gracq, 1986).
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LEWIS MATTHEW GREGORY (1775-1818)
- Écrit par Ann Daphné GRIEVE
- 2 811 mots
Au risque de décevoir, on ne peut pas maintenir la légende qui, par une étrange assimilation du personnage central d'une œuvre à son créateur, abolissant ainsi l'écart entre le réel et l'imaginaire, fait de M. G. Lewis, auteur du Moine (The Monk, 1796), Monk Lewis, un homme monstrueux, une figure satanique. Il faut plutôt voir en lui un homme cultivé, qui joue un rôle important dans le monde des lettres.
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LÉON X, JEAN DE MÉDICIS (1475-1521) pape (1513-1521)
- Écrit par André DUVAL
- 3 096 mots
- 1 média
Oscillations et double jeu caractérisent la politique européenne de Léon X qui, tantôt allié de la France par crainte de l'Espagne, tantôt uni à celle-ci et à l'Empereur contre François Ier, finit par décevoir tous ses partenaires. La neutralité qu'il affecte pendant la course entre François Ier et Charles de Gand pour la couronne impériale tourne finalement au détriment de son prestige et de sa puissance.
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GUO JINGJING (1981- )
- Écrit par Phillip WHITTEN et Encyclopædia Universalis
- 3 332 mots
Invaincue dans les compétitions internationales depuis 2001 (dans l'épreuve individuelle comme dans la compétition synchronisée), cette frêle jeune femme (1,63 m, 49 kg) ne peut pas décevoir son public. De fait, elle approche une sorte de perfection technique à chacun de ses plongeons, effectuant dans les airs des vrilles et des figures qui semblent défier les lois de la gravité, avant de fendre la surface de l'eau sans produire la moindre vaguelette ou presque.
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L'AVVENTURA, film de Michelangelo Antonioni
- Écrit par Jacques AUMONT
- 5 399 mots
Comme plusieurs scénarios d'Antonioni, il esquisse une fiction policière, mais pour mieux décevoir ; l'enquête avance dans autant d'impasses, pour finir en queue de poisson. La fiction sentimentale n'est pas plus assertive, et les larmes finales de Sandro, la caresse hésitante de Claudia sur sa nuque, signifient aussi bien la résignation que la rupture.