Déconvenue
- Nom féminin singulier
Définition
- désillusion, désappointement provoqué par un échec
"déconvenue" dans l'encyclopédie
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CHRISTIE LINFORD (1960- )
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 1 020 mots
En 1996, encore présent en finale du 100 mètres lors des jeux Olympiques à Atlanta, il connaît la déconvenue de se voir disqualifié pour deux faux départs. En 1999, semi-retraité, Linford Christie est convaincu de dopage à la nandrolone. Une bien triste sortie pour l'un des meilleurs sprinters européens de l'histoire.
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VOITURE VINCENT (1598-1648)
- Écrit par Jean MARMIER
- 1 310 mots
Nommé maître d'hôtel du roi en 1643, il subira, avant de mourir prématurément, la double déconvenue de perdre sa pension et, bien pis, ses entrées à l'hôtel de Rambouillet à cause d'un duel ridicule. Fier, brave, cultivé, il laisse surtout l'image de l'amuseur qui, papillonnant, inventant divertissements et farces, transmet au « corps » des jeunes habitués de l'hôtel l'animation dont déborde sa petite personne.
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OTWAY THOMAS (1652-1685)
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 3 816 mots
Cette cruelle déconvenue semble avoir créé un terrain favorable pour sa comédie suivante La Fortune du soldat (The Soldier's Fortune, 1681), où les éléments autobiographiques sont discernables. Le soldat connaît l'amère déception d'être renvoyé sans sa paye, mais il doit souffrir aussi d'une cruelle déception amoureuse. La comédie tourne à la satire contre la société du temps.
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SANCHEZ FELIX (1977- )
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 4 103 mots
Après sa déconvenue olympique de Sydney, Felix Sanchez va exercer une totale domination sur le 400 mètres haies durant plusieurs années : de juillet 2001 aux Jeux d'Athènes en 2004, il enchaîne quarante-deux victoires successives. Il obtient son premier grand titre en 2001 : à Edmonton, il devient champion du monde (47,49 s), devant l'Italien Fabrizio Mori (47,54 s) et le Japonais Dai Tamesue (47,89 s).
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ANQUETIL-DUPERRON ABRAHAM HYACINTHE (1731-1805)
- Écrit par Jean VARENNE
- 4 754 mots
La déconvenue du parti des Philosophes fut grande : là où ils attendaient une philosophie utile à leurs desseins, ils découvraient un texte liturgique et dévot. Voltaire s'emporta disant que « l'abominable fatras que l'on attribue à ce Zoroastre » ne pouvait être qu'un faux. Anquetil-Duperron se défendit mal et ne put que s'aigrir de voir que le reste de l'Europe suivait Voltaire et qu'on le tenait pour un imposteur ! Quinze ans plus tard, il publia encore quatre Upaniṣads en français, puis s'enferma dans son cabinet pour rédiger son opus magnum : une traduction latine, abondamment commentée, des cinquante Upaniṣads qu'il avait rapportées.