Dédain
- Nom masculin singulier
Définition
- mépris, manifestation de hauteur
"dédain" dans l'encyclopédie
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MORETO AGUSTÍN (1618-1669)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 104 mots
Son chef-d'œuvre, Dédain pour dédain (El Desdén con el desdén), est remarquable, comme ses meilleures pièces, par son élégance et par sa fidélité à la vie réelle. Elle montre une acuité psychologique, une expression claire et, en même temps, une intrigue simple mais piquante, toutes qualités qui lui assuraient un immense succès à son époque. Il est aujourd'hui assez oublié.
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QUINTE-CURCE, lat. QUINTUS CURTIUS RUFUS (Ier s.?)
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 976 mots
Les Histoires, incomplètes et mutilées, pèchent par leurs erreurs géographiques, par leur dédain pour la chronologie, par leur goût pour le merveilleux, le récit romancé, la pompe et la harangue. Mais, en les rédigeant, Quinte-Curce a été le premier écrivain latin qui, par curiosité pour l'universalisme, s'est intéressé à une histoire étrangère à Rome.
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SANSOT PIERRE (1928-2005)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 958 mots
Outre sa thèse sur La Poétique de la ville (1973), on lui doit Variations paysagères (1976), La France sensible (1985), Cahiers d'enfance (1988), Le rugby est une fête (1991), Les Gens de peu (1992), Jardins publics (1993), Pilleurs d'ombre (1994), Du bon usage de la lenteur (1998), Il vous faudra traverser la vie (1999), Le Goût de la conversation (2003), ouvrages qui brossent un portrait incisif de la France au quotidien, tout en exprimant le dédain de leur auteur pour le discours académique, son exigence méthodologique testée sur le terrain ainsi que son charisme cultivé de conteur.
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LIU BANG [LIEOU PANG] ou HAN GAOZU [HAN KAO-TSOU] empereur de Chine (206-195 av. J.-C.)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 908 mots
Liu Bang était un homme de mœurs grossières qui, un jour, pour montrer son dédain envers la culture, urina dans le chapeau de cérémonie d'un lettré de la cour. Il était malgré cela un souverain efficace et sans rigidité, et il reconnaissait la nécessité d'avoir des hommes de lettres à la cour. Il s'attacha particulièrement à ranimer l'économie rurale et à alléger les charges fiscales des paysans.
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CARPOCRATE & CARPOCRATIENS
- Écrit par Richard GOULET
- 2 257 mots
Jésus, le fils de Joseph, est pour ces gnostiques non pas un Sauveur, mais l'idéal de l'homme juste, qui a gardé vivant en lui le souvenir du Père inengendré et qui est remonté vers lui par le mépris des créateurs du monde et le dédain de leurs lois. Les carpocratiens mettaient ce Jésus aux côtés de Pythagore, de Platon et d'Aristote, dont ils honoraient les images.