Défaitisme
- Nom masculin singulier
Définition
- absence de confiance dans la victoire
- tendance à se décourager
"défaitisme" dans l'encyclopédie
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CADORNA LUIGI (1850-1928) maréchal italien
- Écrit par Paul GUICHONNET
- 1 483 mots
Dès le printemps de 1917, ces opérations catastrophiques entraînent une crise de défaitisme dans tout le pays et jusque dans l'armée. Chef despotique et méprisant, il terrorise ses officiers par des limogeages incessants, et sanctionne tout fléchissement de la troupe par la peine de mort. Négligeant les informations sur une prochaine offensive austro-allemande, il laisse surprendre les IIe et IIIe armées ; la IIe se débande.
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DAUDET LÉON (1867-1942)
- Écrit par Pierre-Robert LECLERCQ
- 2 229 mots
Du quotidien, il fait une tribune qui se prête parfaitement à son goût pour la polémique ; il y mène de nombreuses campagnes contre l'espionnage allemand avant 1914, contre le défaitisme en 1916-1917, contre le pacifisme de Briand après la guerre. Sans relâche, il développe son antisémitisme qui dérive en droite ligne de Drumont. En 1912, il se présente à la députation ; élu, il anime de son talent oratoire une chambre où il est le porte-parole de l'extrême droite.
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FAURE PAUL (1878-1960)
- Écrit par Paul CLAUDEL
- 2 648 mots
Cependant, il récuse tout autant le défaitisme révolutionnaire de la gauche zimmerwaldienne. Lors du congrès de Tours en 1920, Faure se reconnaît dans le centre « reconstructeur » : il faut certes quitter la IIe Internationale, qui a failli à sa mission, mais adhérer à l'Internationale communiste reviendrait à briser profondément le mouvement ouvrier international.
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ANDREÏEV LEONIDE NIKOLAÏEVITCH (1871-1919)
- Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
- 3 210 mots
Critiqué pour son défaitisme par Gorki, Andreïev est même accusé de se faire l'apôtre de la trahison en voulant réhabiliter Judas Iscariote, « le plus fidèle des disciples du Christ ». Il reste avant tout le peintre de l'angoisse, et son chef-d'œuvre, dédié à Léon Tolstoï, L'Histoire des sept pendus (Rasskaz o semi povešennykh, 1908), décrit les sentiments éprouvés par des condamnés politiques avant leur exécution.
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PROGRAMME DE TRANSITION
- Écrit par Paul CLAUDEL
- 3 611 mots
Face à la guerre toute proche, le Programme reprend les mots d'ordre léninistes de 1914-1918 : défaitisme révolutionnaire et transformation de la guerre impérialiste en guerre civile. Enfin l'U.R.S.S., considère-t-il, est dirigée par une couche bureaucratique, mais sa base économique reste collectivisée ; aussi une révolution politique est-elle devenue nécessaire pour renverser cette couche usurpatrice.