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Défaveur

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. perte de faveur, perte d'estime

"défaveur" dans l'encyclopédie

  • GIRARDON FRANÇOIS (1628-1715)

    • Écrit par François SOUCHAL
    • 2 397 mots
    • 1 média

    Sa fin est assombrie par la défaveur que sanctionne une semi-retraite avant 1700, enfin par une santé précaire. Il s'éteint à Paris, en même temps que le grand roi qu'il avait si fidèlement servi.

  • POTEMKINE GRIGORI ALEXANDROVITCH prince (1739-1791)

    • Écrit par Pierre KOVALEWSKY
    • 2 389 mots

    Malgré la défaveur finale, Potemkine fut de tous les favoris de Catherine II celui qui contribua le plus à la gloire de son règne.

  • GÉRÔME JEAN LÉON (1824-1904)

    • Écrit par Bruno FOUCART
    • 2 575 mots
    • 3 médias

    Les honneurs dont a été couvert Gérôme, sa célébrité contrastent avec la défaveur qui suivit bientôt une carrière tard prolongée. Son hostilité à l'impressionnisme (il proteste en vain, en 1884, contre l'exposition Manet à l'École des beaux-arts où il professe, mène campagne en 1894-1895 contre le legs Caillebotte) devait assimiler à un « pompier » un artiste remarquablement doué qui a illustré, dans la seconde moitié du xixe siècle, cette tradition d'une peinture objective et réaliste qui connaît depuis les années 1970 un net regain d'intérêt.

  • WERVE CLAUS DE (connu entre 1396 et 1439)

    • Écrit par Alain ERLANDE-BRANDENBURG
    • 2 959 mots
    • 2 médias

    Cette sculpture d'une exécution extrêmement médiocre n'annonce en rien un grand maître, ce qui explique la défaveur dont il fut longtemps l'objet. Après avoir été l'adjoint de son oncle, il semble avoir pris rapidement une place prépondérante dans l'atelier de l'imagier du duc. Sluter tombe alors gravement malade une première fois en 1399, puis une autre fois en avril 1404 ; quelques semaines avant le décès de Philippe le Hardi, il se retire comme pensionnaire libre dans l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon.

  • GARCIN DE TASSY JOSEPH HÉLIODORE SAGESSE VERTU (1794-1878)

    • Écrit par Jean-Luc PINARD-LEGRY
    • 2 899 mots

    Avec plusieurs autres orientalistes et indianistes français tels qu'Eugène Burnouf, Hyppolite Fauche ou, plus tard, Abel Bergaigne, Joseph Garcin de Tassy occupe une place qui n'a pas été encore vraiment reconnue, ces spécialités, largement dominées par les études anglaises, connaissant depuis longtemps en France une véritable défaveur. Né à Marseille, en pleine Terreur, il fit ses études au petit séminaire puis au lycée de cette ville, apprenant très rapidement les rudiments de l'arabe vulgaire.

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