Dégradant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- qui dégrade, qui endommage
Forme dérivée du verbe « dégrader »
"dégradant" dans l'encyclopédie
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TSUSHIMA BATAILLE DE (1905)
- Écrit par Michèle BATTESTI
- 1 480 mots
La situation militaire de la Russie en guerre contre le Japon se dégradant en Extrême-Orient, Nicolas II décide l'envoi d'une escadre de secours (4 cuirassés à peine achevés, 11 cuirassés et croiseurs anciens ou hors d'âge, 9 destroyers). Partie de la Baltique, aux ordres de l'amiral Rodjestvensky, celle-ci parvient, après un périple de sept mois de navigation épuisante pour contourner l'Afrique puis traverser l'océan Indien et les mers de Chine, à l'entrée du détroit de Corée en vue de l'île de Tsushima le 27 mai 1905.
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GUÉRIN RAYMOND (1905-1955)
- Écrit par Michel P. SCHMITT
- 2 748 mots
) de son Ébauche d'une mythologie de la réalité : les huit cents pages de Les Poulpes (1953) analysent de façon désespérante, hallucinée dans son réalisme même, l'univers concentrationnaire, absurde et dégradant où on a plongé « le Grand Dab ». Ses rancœurs de romancier insuffisamment reconnu, il les exprime par exemple dans Un romancier dit son nom (1948) ou encore dans son Fragment testamentaire (1950).
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SAMBRE & MEUSE ARMÉE DE
- Écrit par Jean DELMAS
- 2 691 mots
Mais après Thermidor, la condition matérielle des soldats se dégradant sans cesse, Jourdan n'entreprend aucune opération pendant l'hiver 1794-1795. Pendant les campagnes de 1795, 1796 et 1797, l'armée de Sambre et Meuse, devenue conquérante et exportatrice de l'idéologie révolutionnaire, tentera de coordonner ses opérations avec celles de l'armée du Rhin et Moselle en application des plans du gouvernement thermidorien et du Directoire.
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DE DUVE CHRISTIAN (1917-2013)
- Écrit par Gabriel GACHELIN et Didier LAVERGNE
- 3 854 mots
Sa santé se dégradant rapidement, de Duve a choisi de mourir chez lui à Nethen par euthanasie, comme l’autorise sous conditions la loi belge.
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BIERMANN WOLF (1936- )
- Écrit par M. NUGUE
- 3 781 mots
- 1 média
Ses relations avec les autorités iront en se dégradant jusqu'en octobre 1976 où il est déchu de la nationalité est-allemande et exilé. Il vit alors en République fédérale où avaient été publiées la plupart de ses œuvres. Se définissant lui-même comme simple chansonnier, Biermann reconnaît expressément sa dette envers trois de ses illustres prédécesseurs : Villon, pour son irrespect vis-à-vis des puissants de ce monde, Heine, pour sa haine de la petite bourgeoisie et du chauvinisme, et Brecht, pour sa vision matérialiste de l'histoire et sa foi en un avenir meilleur.