Déjection
- Nom féminin singulier
Définition
- fait d'évacuer les matières fécales, ces matières elles-mêmes
Expressions autour de ce mot
- cône de déjection : alluvions accumulées par un torrent
"déjection" dans l'encyclopédie
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ALMATY ou ALMA-ATA, anc. VIERNYÏ
- Écrit par Pierre CARRIÈRE
- 1 705 mots
- 1 média
Appelée Viernyï jusqu'en 1921, la ville d'Almaty (nommée Alma-Ata pendant la période soviétique), ville principale de la république du Kazakhstan, située au pied des monts Ala-Taou, sur le cône de déjection construit en commun par la Grande et par la Petite Almaatinka, comptait 1,5 million d'habitants en 2013 (elle en comptait 928 000 en 1980, se classant alors au vingt-sixième rang des villes les plus peuplées de l'Union soviétique).
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SAINT-DENIS, La Réunion
- Écrit par Guy FONTAINE
- 1 882 mots
- 1 média
Située au nord de l'île, sur un cône de déjection inondable entre deux rivières au débit capricieux, entourée d'un amphithéâtre de massifs montagneux, Saint-Denis est une création géopolitique. Le transfert, en 1738, par le gouverneur Bertrand François Mahé de La Bourdonnais des instances de direction de la colonie de Saint-Paul à Saint-Denis répondait à un souci de reconquête des Indes.
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FERGANA
- Écrit par Pierre CARRIÈRE
- 2 218 mots
En surface, les torrents qui dévalent les versants des montagnes bordières ont construit d'imposants cônes de déjection, ceux qui se trouvent au sud de la plaine étant particulièrement bien développés. Longtemps malarienne en son cœur, la plaine de Fergana est occupée depuis la plus haute antiquité sur ses bordures, où les hommes ont très tôt organisé des réseaux de canaux d'irrigation fonctionnant par gravité et conduisant vers les champs l'eau transportée en abondance au cours de l'été par des fleuves au régime glacio-nival.
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ÉMILIE-ROMAGNE
- Écrit par Michel ROUX
- 2 712 mots
- 1 média
De la basse plaine humide qui fit, à l'est, l'objet de grands travaux de bonification, on passe, vers le sud, au glacis de la haute plaine, constitué des cônes de déjection coalescents des cours d'eau torrentiels issus de l'Apennin. La montagne dépasse rarement 2 000 mètres ; constituée surtout de molasses et de flyschs, elle a des formes lourdes, des pentes raides violemment ravinées.
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COLMAR
- Écrit par Raymond WOESSNER
- 3 741 mots
- 2 médias
Colmar se situe en plaine, à 200 mètres d'altitude, au pied d'un cône de déjection formé par la Fecht. Elle est dominée par la vallée de Munster et le massif du Hohneck (1 362 mètres). La ville communique avec la Lorraine par les cols de la Schlucht (1 145 mètres) et du Bonhomme (949 mètres) ainsi que par le tunnel routier de Sainte-Marie-aux-Mines.