Dékoulakisation

"dékoulakisation" dans l'encyclopédie

• KOULAK

  • Écrit par Pierre KOVALEWSKY
  • 2 156 mots

  Cette liquidation a pris le nom de « dékoulakisation ». Environ 75 p. 100 de la propriété paysanne avaient été collectivisés en 1934, et la production en blé mit plusieurs années à retrouver son niveau de 1930.

• WERTH NICOLAS (1950- )

  • Écrit par Catherine GOUSSEFF
  • 6 910 mots
  • 1 média

  Sa contribution, très substantielle, au Livre noir du communisme (1997) présente une première étape de ses recherches qui, retraçant la trame des grandes tragédies des années 1930, depuis la dékoulakisation jusqu’à la Grande Terreur, situe cette décennie de violences dans une histoire plus longue, marquée, en particulier, par l’empreinte de la brutalisation extrême des rapports sociaux durant la guerre civile.

• PYRAMIDE DES ÂGES

  • Écrit par Laurent TOULEMON
  • 11 538 mots
  • 5 médias

  On observe un déficit des naissances et une mortalité accrue des enfants pendant la Première Guerre mondiale, puis pendant la dékoulakisation et la famine de 1933, juste avant la hausse des naissances liée à l'interdiction de l'avortement en 1936 et à l'instauration d'une politique nataliste. La Seconde Guerre mondiale laisse une entaille encore plus profonde, la Russie comptant en 2002 trois fois moins de femmes de soixante ans que de femmes de cinquante-cinq ou soixante-cinq ans.

• LYSSENKO (AFFAIRE)

  • Écrit par Gabriel GACHELIN
  • 18 770 mots
  • 5 médias

  La présentation de la technique de vernalisation au congrès d'agronomie de 1929 à Leningrad, fort mal reçue par les agronomes et les universitaires, est le point de départ du soutien de Staline, lequel trouve dans le discours de Lyssenko – qui contient une formidable attaque contre l'agronomie dite bourgeoise – une solution acceptable pour expliquer l'échec de sa politique agricole et de la dékoulakisation, et pour promouvoir une « agronomie scientifique prolétarienne ».

• GOULAG

  • Écrit par Nicolas WERTH
  • 21 270 mots
  • 1 média

  Lors de la «  dékoulakisation » de 1930-1931, 1 800 000 paysans sont arrêtés et déportés. Au cours de cette première phase, le système des camps est débordé. Les camps de la Guépéou ne peuvent « accueillir » que 150 000 à 200 000 détenus, dont plus de la moitié peinent sur le chantier pharaonique du canal Baltique-mer Blanche. Aussi la plupart des «  déplacés spéciaux » (dénomination administrative donnée aux paysans déportés) sont-ils, le plus souvent, assignés à résidence dans les régions isolées et inhospitalières du Grand Nord, de l’Oural ou de la Sibérie.